Coucou le séparateur, je te vois !

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Mais quelle période les amis, quelle période !

Si nous nous contentons de regarder le visible, rien ne semble avoir bougé dans le monde. Après la crise de conscience planétaire survenue sous l’apparence d’une crise sanitaire, nos sociétés semblent en effet avoir trouvé un nouvel équilibre, un nouvel élan pour continuer comme avant. Mais dans les consciences individuelles, qu’en est-il ? Dans la conscience globale, collective de l’humanité qu’en est-il après ce grand rush des forces matérialistes qui ont voulu que les humains de se voient amas de cellules régies par la chimie et améliorables par les technologies du transhumanisme ? J’ai un élan de reconnaissance pour Rudolf Steiner qui, il y a un siècle, a si parfaitement décrit ce que nous sommes aujourd’hui en train d’expérimenter. Parmi des centaines d’ouvrages de ce grand guide il y a par exemple celui-ci : https://www.editions-triades.com/livres/spiritualite/themes-generaux/l-homme-entre-lucifer-et-ahriman/

Quelle conscience après la Crise Organique pour une Vie Intérieure Divine (COVID) ?

Quel impact a eu cette offensive ahrimanienne sur la conscience humaine ? La guerre de tous contre tous a bel et bien commencé avec le projet de quelques humains d’empoisonner leur prochain sous couvert d’amélioration de leurs conditions de vie. L’état de guerre qui a commencé avec le COVID que j’ai été inspirée à nommer « Crise Organique pour une Vie Intérieure Divine », et se poursuit avec les foyers en feu en Ukraine et en Israël, ouvre progressivement des brèches dans les consciences des individus et en conséquence dans la conscience collective. Les deux cheminent en parallèle quand bien même il y a de grandes disparités dans la lucidité des humains.

La force d’opposition à l’Unité sert la reconnaissance du Divin en soi

Tout comme Jésus au désert après son baptême, trouve dans sa confrontation avec « Satan » l’opportunité de renforcer son choix d’incarner le Christ dans sa chair, certains d’entre nous ont trouvé dans le pilonnage du soldat matérialiste scientiste envoyé par les manipulateurs du nouvel ordre mondial, une occasion de s’ouvrir à la nature spirituelle de leur être. Pour certains, la présence divine dans le corps est une véritable confirmation d’une intuition jusque là refusée par le psychisme, pour d’autres c’est une découverte qui change totalement l’horizon et a besoin de repères pour être comprise. Bref, le Satan moderne, tout séparateur narquois et invétéré qu’il est, a travaillé sans doute malgré lui, pour La Source, pour l’intelligence divine, pour le règne de l’Amour sur la Terre. La structure affective et cognitive des humains a été bousculée et des points d’interrogation venus se poser sur des certitudes forgées par l’éducation reçue, sur des croyances aux allures scientifiques, sur les représentations imposées par des blouses blanches cathodiques. Ce début de déséquilibre a permis à JE SUIS de murmurer à la conscience que les religions d’autrefois, après avoir été séparées de l’état, étaient de nouveau là, imposées par lui sous couvert de laïcité, que la vie intérieure n’était pas limitée aux sentiments et aux émotions mais qu’il y avait là, en soi quelque chose de grand et de puissant qui ne demandait qu’à se donner à celui qui le veut bien.

Après Ahriman, voici Lucifer

Ue carte du tarot Zen d’Osho

À peine remis de nos émotions ahrimaniennes, sans surprise arrive l’offensive luciférienne, précisément ciblée sur toutes les personnes ouvertes à la réalité de l’Esprit Source de Vie. Nous qui savons que nous sommes des êtres spirituels faisant une expérience humaine, nous voilà soumis à la tentation de la version luciférienne de la spiritualité. Lassés du new-age et de ses mièvres images d’anges, gavés des canalisations de maîtres ascensionnés qui nous serinent de patienter pour accéder à un monde meilleur, épuisés de ne pas parvenir à l’idéal de soi présenté comme la clé du bonheur absolu, écœurés d’entendre qu’il nous faut nous aimer et aimer pour tout résoudre, serions-nous prêts pour nous laisser séduire par les sirènes qui chantent qu’en réalité il n’y a personne ? Serions-nous intéressés de nous voir tout simplement victimes de notre égo, rarement défini mais toujours brandi, qui insisterait pour se croire libre et responsable de son incarnation ? Les agents de Lucifer sont gentils, très gentils, ils t’aiment et te remercient sans cesse, ils te félicitent pour ta belle réussite et t’invitent à les rejoindre dans le club des réalisés, de ceux qui ont goûté (le mot est essentiel, il faut avoir « goûté » !) au nectar du néant qui n’est rien d’autre que le tout, on n’est pas à une acrobatie sémantique près ! Ce qui compte pour eux, « tu vois », c’est que tu ne sois plus personne, que tu acceptes tout ce qui se présente à toi car c’est le Divin qui a tout voulu. Et lorsque ce n’est pas le divin qui a voulu, c’est ton déterminisme familial qui a installé les télécommandes de ta vie, car en vrai « tu vois », tu ne décides rien. Ce qui est le top, c’est ne plus avoir d’intention mais d’avoir le « courage » de se laisser absorber complètement par l’Esprit, appelé aussi vacuité, pour entrer dans la béatitude. Le discours est bien rôdé : si tu n’es pas d’accord avec ce qui est expliqué à grand renfort de théories sanscrites qui te signifient que tu n’as pas suffisamment de connaissances pour argumenter, c’est que tu résistes à l’éveil, que tu es prisonnier de « ton personnage » ou de « l’organisme humain ». Et là, on a pitié de toi et on t’aide à te hisser dans la guimauve qui va t’engluer dans le sirop, et te faire admettre que cette existence n’a aucun sens et qu’il suffit de se détendre pour attendre la mort qui enfin te délivrera de l’illusion dans laquelle tu es enfermée. De beaux sourires ponctuent les explications.

Mieux que la secte, la tentation de n’être rien.

Une magnifique photo pyrénéenne d’Anne-Marie Brachet, Guide guérisseur de l’Humanité à Brouilla dans le 66

Mon expérience dans un groupe sectaire, de 1986 à 1990, est d’une richesse infinie pour les grands enseignements que j’y ai puisés par l’expérience. J’y ai vécu la manipulation des dirigeants qui avaient divisé les groupes de la base pour former un groupe d’élite. C’est entre autres, ce qui m’avait ouvert les yeux et m’avait permis de démissionner, sans aucune difficulté d’ailleurs. Ici il n’y a pas de gourou, par de groupe constitué et par conséquent, aucun danger apparent de se laisser embarquer dans un égrégore sans structure. Pas de crainte de restriction des libertés individuelles ou d’emprise. C’est beaucoup plus subtil, la force diabolique d’opposition à la souveraineté divine de chaque humain s’empare des enseignants spirituels adeptes de la négation du MOI, du JE SUIS, au profit d’une spiritualité où l’individu déresponsabilisé est broyé dans une soupe sucrée par un amour qui tour à tour est affection et néant, où l’expérience terrestre ne s’inscrit pas dans une divine volonté d’évolution. L’objectif du séparateur d’aujourd’hui est de décourager ceux qui ont pris conscience qu’ils sont Esprit d’être un JE qui incarne JE SUIS, un souverain qui construit la vie divine sur la terre.

Le 11 janvier 2015, j’ai clairement senti que le JE était officiellement installé dans la conscience de l’humanité, dont la France était pour la circonstance, le tableau de bord qui permettait de voir où nous en étions dans l’évolution. Le diable demandait ce jour-là que nous défilions sous la bannière d’une identité unique et commune « Je suis Charlie ». Ce déni de l’individuation, de la singularité de chacun m’indiquait, par son contraire que le JE était bel et bien installé dans la conscience collective. L’invitation était donc donnée à chacun de se responsabiliser sur sa présence au sein de l’humanité pour construire une fraternité de 8 milliards de divins souverains. Le renforcement de ce JE passe aussi par le déni qui est fait de lui. La tentation de ne pas le reconnaître renforce  la puissance de notre détermination à le reconnaître et l’incarner.

Secte sans gourou, sans argent, mais bien gluante !

Les forces qui s’opposent à l’unification Homme-Esprit, qui veulent maintenir l’homme animal pensant en enfer et interdire la vie divine sur la terre, inspirent brillamment les personnes du matérialisme et de la spiritualité, distribuant des bonbons de déresponsabilisation à qui est prêt à se suicider psychiquement. Pour nous qui avons conscience de l’Esprit qui compose nos cellules, il est aisé de voir chez les chantres de l’agenda 20/30 et du grand reset, les grosses ficelles du « vous ne possèderez plus rien et vous serez heureux ». Il est parfois bien plus difficile de reconnaître l’emprise de la déresponsabilisation chez ceux qui, si gentiment, nous invitent à lâcher prise et à nous laisser absorber. Ils ne peuvent pas être nos preneurs d’otage, ils sont si « positifs » et nous apparaissent si sereins, installés dans un sourire permanent, si avancés et sages, certains se disent même réalisés. Ils sont tellement prêts à nous expliquer encore et encore que nous serons heureux quand nous dirons enfin, « ah, il n’y a personne ! », ils sont des enseignants magnifiques alors que nous ne sommes que des personnages égotiques ! De la secte, il était possible de s’extraire, de la guimauve nihiliste, je crains qu’au contraire, il ne soit guère possible de se sortir, tant la peur et la culpabilité d’être soi sont distillées. La secte d’aujourd’hui n’a pas de gourou, ne demande pas d’argent. Comme celle d’autrefois elle dit servir l’Amour, mais selon ma perception, sert le Satan en prônant la déresponsabilisation, l’abandon des intentions, l’impossibilité de vivre l’absolu depuis notre condition relative. Le séparateur est à l’œuvre en maintenant la dualité, la différence entre le divin et l’humain tout en disant l’inverse dans la théorie que ses haut-parleurs diffusent sur les ondes.

Rosace de lumière, un œuvre de Célia Gouvéiac que je remercie infiniment.

Le coup du vocabulaire

Et une petite dernière pour la route sur ce sujet : ce courant d’invitation à ne voir personne chez les humains, a la fâcheuse habitude que nous avons déjà connue avec les églises chrétiennes. Je les remercie d’ailleurs de cela car cet élément a été un indice majeur dans l’enquête que j’ai menée sur le sujet. Ce courant s’approprie le mot « éveil » comme l’église catholique s’est appropriée le mot « Christ ». Si un pèlerin de l’unification ne s’inscrit pas dans ce courant, alors c’est qu’il ne serait pas « éveillé », comme autrefois un chrétien ne pouvait pas se revendiquer du Christ s’il n’était pas catholique. L’hérésie a changé de juges mais elle est toujours active. J’aime me rappeler que si je suis bien éveillée, consciente de la nature spirituelle de tout ce qui est, je vis sous ma propre responsabilité une spiritualité libre et incarnée et je n’ai de comptes à rendre à personne, je décide moi-même de ma représentation du monde et rayonne ce que JE SUIS dans ce que je suis.

Quant à la réalisation du Divin dans mon corps humain, je la vis régulièrement, comme beaucoup de personnes rencontrées sur le chemin de l’unification. Mais de là à en faire tout un fromage, je m’en abstiens, je fais le choix de ne plus évaluer mais de vivre le mouvement permanente de la Vie !

Le présent article a été le support d’une vidéo diffusée en direct le jour-même de sa rédaction, le 6 novembre 2023. Cette vidéo est à visionner ci-dessous.

10 contributions

  1. Effectivement, ce texte m’a été très utile et je t’en remercie Marie-Odile. Au moins, il a le mérite d’inciter à la vigilance, d’écouter son ressenti intérieur, de garder le cap pour agir en être responsable. Que tu l’aies écrit avec une certaine véhémence, cela m’a effleurée mais je le comprends si tu perçois cellulairement un danger à se faire engluer par des paroles qui nous incitent à disparaître.
    J’ai beaucoup apprécié ces lignes : « J’aime me rappeler que si je suis bien éveillée, consciente de la nature spirituelle de tout ce qui est, je vis sous ma propre responsabilité une spiritualité libre et incarnée et je n’ai de comptes à rendre à personne, je décide moi-même de ma représentation du monde et rayonne ce que JE SUIS dans ce que je suis ».
    Merci pour ta sincérité, ta fougue, ton élan de vie, ta créativité quotidienne qui nous instillent un surcroît d’énergie et de vitalité. Je t’en suis très reconnaissante.

  2. Merci Marie Odile pour ce texte inspiré ou le feu ardent de Je Suis dicte avec Ferveur Foi ce qui t anime.
    Merci de te faire l avocat du diable surtout avec les forces luciférienne que je reconnais et peuvent encore me piéger.
    Merci de cet éclaircissement qui m amene a la vigilance.Gratitude pour tout ce que tu offres avec cette Joie immense .

  3. Très clair expliqué merci. Oui de plus en plus je fait attention d’être vigilants à prendre ma responsabilité dans la vie pour incarné le Christ sur terre, notre personnalité et importante avec tous nos talent, un facet du Divin et notre individualité pour créer le nouveau monde, seul la légende humain de souffrance au peut laisser/transmutation. J’adore ton feu Divin qui nous explique ton vécu sa m’aide beaucoup. Je te rand grâce m’a sœur en Christ pour tous ton œuvre.

      1. Parfois les bousculade sons très naissesair pour nous éveiller et voir clair dans tous qui rôde sur la terre, pour qu on reste sur le bon chemin.
        Bonne continuation sur ta route de nous guider vers L’unité. Gratitude.

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