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Le point sur la situation du moment
Voici l’humanité arrivée à un carrefour déterminant. C’est l’heure du choix de la voie à emprunter pour continuer le chemin. Longtemps nous avons marché dans les sombres forêts où nos parents de chair nous ont conduits parce qu’ils ne savaient pas nous fournir la nourriture dont nous avions besoin pour grandir. Ils ont fait de leur mieux, se sont concertés pour savoir comment faire et finalement ont compris que le seul moyen pertinent c’est que ces enfants affamés d’Esprit trouvent eux-mêmes l’abondance de leur JE SUIS, construisent leur autonomie, déclarent leur souveraineté en se souvenant qu’ils sont des géants, des Divins créateurs.
Toutes les expériences ont été au service de la conscience
Il nous a fallu expérimenter toutes sortes de situations, d’échecs dans la quête de satisfaction, de plaisirs éphémères confondus avec la joie. De rochers de Sisyphe en sirènes d’Ulysse, de compréhensions limitées à notre raison en éclairs de génie tout droit venus de nos intuitions, la voie a fini par se dessiner. Le chemin se fait en marchant. Tout à coup le pèlerin se retourne et voit le changement qui s’est opéré dans sa conscience, constate qu’il s’approche de la Lumière à l’intérieur de son cœur, du lieu sacré qu’il croyait à l’extérieur dans la création dont il est en fait l’auteur. Les mirages disparaissent, la Vérité peut se dire : JE suis ce que JE SUIS, JE suis le Divin Créateur des créations et des créatures, JE et JE SUIS peuvent ne faire qu’un, le séparateur est reconnu, confronté, maîtrisé. Satan le séparateur va encore essayer de diviser l’Esprit et la matière, va tenter sans doute le pèlerin qui poursuit son chemin d’Unité de maintenir le corps dans les croyances expliquant la matière dense en expulsant l’Esprit et ses ondes divines pourtant à l’origine de tous ses mouvements.
Petit Poucet au géant ?
A cet endroit de l’évolution, le Petit Poucet peut simplement se souvenir qu’il est un géant, à l’abri de l’ogre dévorant les enfants, parce que simplement, en vrai, il n’a jamais été un enfant. De toute éternité il est un être Divin, éternel, grand, très grand. Il comprend qu’il s’est identifié à la légende humaine et cru qu’il était dépendant des parents, des présidents, de ceux qui font des discours, qui coupent court à l’expression de ce qu’il sent qu’il EST.
C’est la fin du film, le grand réveil de la conscience. Le géant sent, sait qu’il est l’auteur et le producteur de tous les péplums, de tous les feuilletons, de toutes les séries qui ont servi à expérimenter la vie sur terre pour forger la main de fer du souverain. Le libre arbitre à exercer dans la dualité de la densité aboutit aujourd’hui, là maintenant, à la possibilité de choisir :
Suis-je matière, Petit Poucet condamné à la peur de manquer, à la faim et à la mort ?
Suis-je le Divin Créateur, grand orchestrateur de ma propre évolution, fournisseur illimité de tous les moyens nécessaires à l’expérimentation, pourvoyeur d’Amour sans condition ?
Le choix de la voie, c’est maintenant pour ceux qui sont réveillés
Le Géant et le Christ ne font qu’un, le Divin Créateur est enrichi du retour de ce Petit Poucet qui a vaincu la nuit, terrassé les monstres et les dragons et s’est renforcé de sa victoire sur les illusions. Sur le chemin de l’Unité rétablie dans sa Vérité, le géant va continuer son œuvre avec la Terre et l’humanité dans la sérénité de la puissance de l’Esprit qui agit par lui. C’est la grâce offerte au pèlerin qui choisit de servir le Christ puisqu’il sait que le Christ et lui ne sont qu’un, puisqu’il sait qu’il est conscience solaire, qu’il sait qu’il est lui-même l’être suprême, autofécondé, autogénéré, autogéré. C’est le moment de la « jesuislarchie », de la gouvernance par le JE SUIS de chaque souverain vivant en totale harmonie avec son semblable et prochain.
Pour le maintien dans le rôle du Petit Poucet, il y a encore des forêts de l’inconscience, de l’attirance pour la lumière qui mène à la maison de l’ogre, des repères illusoires sur le chemin. Il y a durcissement de l’expérience de la matière qui se cristallise au lieu de se spiritualiser. Il y a plus de technologies, plus de chimie, d’utérus externalisés pour faire des bébés clonés, des poisons qui viennent visiter l’ADN et le génome. Les âmes sont expulsées de la densité, l’homme démiurge ne voit que la pensée née de la matière où la vie doit sa présence à un hasard bien inquiétant. Le règne des peurs a encore de beaux jours devant lui…
Comprendre le film de l’existence
Le jeu des projections et des identifications à nos rôles et nos fonctions conduit à une grande confusion. Nous croyons longtemps dur comme fer, dur comme « faire » aussi d’ailleurs, que nous sommes ces personnages qui agissent, ont des responsabilités, du travail à faire, des rangs à tenir. Ce système d’identification est ce qui est communément appelé l’égo, instance trop souvent confondue avec la totalité de la personnalité ou avec le mental.
Grâce à la confusion, il y a aspiration à la Vérité
Dans la nécessité de cette confusion qui nous fait aspirer un jour à la Vérité de ce que nous sommes, nous en venons à omettre la présence de l’auteur sacré des films que nous jouons. Or, il y a bien un auteur qui écrit soigneusement tous les scénarios des films, feuilletons et séries dans lesquels nous jouons avec sérieux et application. Cet auteur est aussi le producteur, celui qui finance, donne les moyens de la réalisation de ces superproductions bien plus passionnantes que ce qu’Hollywood nous donne en pâture.
Le « JE », réalisateur parfait du film
Dans ce dispositif, notre « JE » est le réalisateur des films. Il fait les repérages pour sélectionner les endroits où les films vont être tournés, il choisit ses partenaires de jeu et ses accessoires, il fait la mise en scène et la direction des acteurs. JE, ce brillant réalisateur a toute la confiance de l’auteur et du producteur qui l’a scrupuleusement choisi et formé à sa convenance.
Mais parfois le réalisateur va tellement près des scènes qu’il veut voir à l’écran, qu’il oublie qu’il fait un film et qu’il est au service du producteur/auteur. Il plonge dans ses films, en devient lui-même l’acteur, improvisant son texte et réagissant au jeu de ses partenaires sans même se soucier d’écouter ce qui émane vraiment de lui.
Le rappel constant de l’auteur-producteur
Inlassablement, le producteur qui a recruté le réalisateur et le mandate pour s’exprimer dans le monde par son œuvre cinématographique, le rappelle. Il prend son porte-voix et depuis son fauteuil qui lui permet de toujours avoir la vue de son projet, il dit le sens, il redonne des moyens, il guide, il rappelle qu’il désire la joie et la simplicité dans la manière de réaliser.
JE SUIS, notre Moi Divin est cet auteur producteur qui guide sans cesse le brillant réalisateur, qui invite celui-ci à venir se rasseoir près de lui, à se décoller de l’écran où nul recul ne permet de voir l’effet de ce qui est tourné.
Dans l’apparence, il y a de nombreux films. Des scénarios différents les uns des autres, des acteurs divers plus ou moins beaux, plus ou moins jeunes, des intrigues spécifiques. En vrai, tous les films sont un seul film, le film de l’existence d’un humain, où les épisodes se succèdent jusqu’à ce que l’auteur puisse dire : « Enfin, j’existe ! Ce que JE SUIS est fidèlement manifesté sur la terre au sein de l’humanité. Enfin JE iniste, le réalisateur se souvient que je suis son soutien, son donateur, son inspirateur, que nous sommes UN ».
S’asseoir dans la salle et ne plus aller se coller à l’écran
La conscience du réalisateur se renforce, il met chacun à sa place, il sort de la confusion. Il sait où est son intérêt. Il a l’expérience de l’épuisement dans les rôles où il perdait la maîtrise de lui-même et des acteurs qu’il avait à diriger, il se souvient de la perte de son discernement lorsqu’il était immergé dans les scènes. Mais surtout, il garde une douleur affreuse dans son ventre des peurs paralysantes qui le tenaillaient dès qu’il jouait l’un des personnages de ses films. Ne sachant plus le sens de sa présence, il ne pouvait que suivre les influences des acteurs, des lieux, des objets qui l’entouraient. D’une certaine façon, le réalisateur était un enfant soumis à d’autres que lui. Il se souvient aussi que malgré le porte voix de l’auteur producteur, malgré la possibilité qu’il avait de toujours communiquer avec LUI, il ne parvenait pas à le contacter. Terreur, absence de sens, tourbillon d’une vie sans signification, sans perspective. Alors que tout est éphémère autour de lui, il ne voit que cette impermanence. Il mesure alors l’immensité de son désespoir, de sa peur.
Il prend la ferme résolution, bien sage qu’il est devenu maintenant, de ne plus aller se coller à l’écran et de maintenir avec l’auteur producteur la proximité nécessaire à la conscience du sens de leur œuvre qu’il sait commune, une.
Le grand luxe : regarder tous les films, dans la salle, à côté de JE SUIS
Tout en continuant à réaliser le film en cours, la dernière super production du moment, celle qui fait vraiment vivre le Christ sur l’écran au point que le public le sent, le réalisateur revoit ses plus anciennes œuvres, celle de son enfance , quand il était humain débutant, encore ovin, oublieux de son statut de créateur absolu.
Il est encore tenté parfois de sauter à pieds joints sur la scène là où le film est projeté, tant son ressenti est réveillé par les images qu’il voit, les bruits qu’il entend, les parfums qui lui reviennent en mémoire, les saveurs qui l’appellent et le font saliver, l’envie de sa main qui cherche à toucher, le désir de sa peau d’être caressée. Les émotions ressurgissent, les sentiments l’envahissent, les pensées le saisissent. Il a parfois du mal à se maintenir dans le fauteuil de la salle à côté du producteur auteur. Il croit encore qu’il pourrait améliorer le personnage qui gesticule à l’écran.
Mais voilà qu’il a développé en lui la capacité à entendre son JE SUIS. Un simple murmure suffit, un souffle chaud ou frais sur sa joue, la sensation de son cœur rempli d’une substance à la fois douce et rassurante, l’impression de détenir en lui de la puissance est là, faible encore mais bien là. Il n’y a plus de séparation. Auteur, producteur et réalisateur sont unifiés.
Le JE a alors même la possibilité de rétroagir sur les vieux films, de modifier quelque chose. Non pas ce qui s’est passé, mais la manière dont il le regarde. Vu du point de vue de JE SUIS, tout prend un autre sens, a une autre envergure. Il n’y a plus de souffrances, plus aucune émotion, plus le moindre petit besoin.
Dans le sein de JE SUIS, je demeure et jamais je ne meurs
Le géant est vivant. Le Petit Poucet du début de l’histoire a fini son temps. D’enfant il n’y a plus, il y a compréhension de l’étape qui fut pour devenir confus et chercher la Vérité, pour en finir avec la dualité où Satan sut si bien séparer. L’enfant lui-même était une illusion, une histoire que les humains se sont racontée au point de la croire. En vrai, il y a le créateur qui a tout organisé, donnant une forme à sa création, animant la créature qu’il a autogénérée sans jamais l’expulser de LUI.
JE comprend, sent, constate. Jamais il ne lui aurait été possible de se dissocier de JE SUIS. Sans producteur, pas de moyens pour les films, sans auteur pas de scénario à interpréter. Et dire qu’il avait cru être abandonné, avoir été obligé de piller son environnement pour errer sur la Terre, il avait cru être impuissant, identifié à tout ce qu’il voyait mourir, dépérir, souffrir.
En revenant dans le sein de JE SUIS, en se souvenant qu’il fait UN avec LUI, JE retrouve sa demeure et sait que jamais il ne meurt.
Avènement de la nouvelle espèce humaine
Le géant ressuscité et augmenté de l’expérience dense du libre arbitre offert à sa conscience humaine sait aussi qu’aujourd’hui en ce jour d’avril 2021, il est là pour faire vivre le divinhumain, l’espèce qui succède à l’être de transition qu’est l’homme ovin pensant qui montre aujourd’hui son bâillon, honteux sûrement de sa propre trahison.
Ce géant abandonne la lutte avec sa nature profonde et s’en remet au Divin Créateur qu’Il est. Il se laisse nourrir par la flamme de l’intérieur, s’autorise à faire luire la lumière qu’il contient, accepte d’émettre sur la fréquence de l’être suprême qu’il sait être.
La forme de son corps, les aspects de son être psychique sont sur l’écran de la salle de cinéma. Les films furent vraiment intéressants dès lors qu’il les regarde depuis le confort de son siège royal, dans une belle salle qu’il reconnaît cosmique, stellaire. Le JE se laisse traverser par les ondes de JE SUIS qui agit à travers lui sur la Terre et dans l’humanité. JE accepte de se laisser mouvoir par l’Amour, il n’est plus préoccupé qu’à ÊTRE, à donner. La chenille est devenue papillon, plus de reptation dans la poussière, mais un joyeux vol dans les airs et la lumière…
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