Faire rayonner JE SUIS dans l’humanité

Lorsque vous partagez un document, merci d'en conserver la forme et le fond et d'en mentionner l'adresse sur le présent site : https://unite-jesuis.com/actualités/

Si vous souhaitez me faire part de vos réactions sur le sujet évoqué ci-dessous, vous pourrez le faire en bas de page.

Comment un petit trajet de la vie ordinaire peut devenir un parcours initiatique, sans tambours ni trompettes, sans cape ni épée. Images perçues par les yeux de chair, sensations accueillies et écoutées, lien établi entre des information d’apparence séparée, sont les ingrédients d’un enseignement.

Hier, j’ai reçu de la très talentueuse Régine Chiffe l’image ci-dessus et les mots ci-dessous :
« Cette fin d’après-midi le soleil embrasait les roseaux de Camargue dans leur parure d’hiver, c’était somptueux !

Je t’offre avec joie cette magie de l’instant. » Régine

En allant joyeusement à la ville

Ce matin, je suis allée en ville et en traversant un village non loin de l’endroit où j’habite, ma conscience a associé 3 informations captées par ma vue :

  1. Une banderole disant : « Nous voulons un médecin ».
  2. Une affiche annonçant une soirée choucroute organisée par une association, sans doute les sapeurs-pompiers ou les parents d’élèves, je n’ai pas eu le temps de voir.
  3. Un pylône important où sont installées les antennes 4 et 5G et autres technologies qui permettent que je diffuse l’émission ç laquelle vous participez présentement.
https://www.youtube.com/watch?v=lDL8RB5oSEA
Cet article est lié à l’émission diffusée en direct le mercredi 8 février 2023

Au premier passage je n’ai vu que la banderole et tout de suite ai ressenti un malaise. Je n’ai pas vu « Nous voulons la santé », mais bien « nous voulons un médecin ». Et je me suis interrogée sur les situations de ma vie où je demande des moyens et non pas des résultats. Juste avant de partir de la maison j’avais eu un avant-goût savoureux du même genre et ce n’est que là en écrivant que le lien se fait entre les 2 anecdotes. Alors que ce matin, je n’avais pas faim et que j’avais eu le courage d’écouter mon ressenti et donc de ne pas manger, voilà qu’au moment où je dois partir, je sens que mon estomac vide m’appelle. Mais il est temps de partir et cela m’amène à conscientiser que je peux tout à fait trouver dans l’Esprit que mon corps est, l’énergie dont j’ai besoin, c’est une expérience que j’ai déjà vécue mais que ma personnalité n’a pas beaucoup aimée. Mais comme il me faut partir, je peux aisément lui dire à ma personnalité, que nous avons suffisamment de réserve pour la matinée. C’est ainsi qu’au lieu de me focaliser sur les moyens pour disposer d’énergie, je fais le choix de mobiliser en moi la puissance JE SUIS et de me nourrir d’Esprit. Je me rends compte que ma personnalité est plutôt contente de l’expérience. Je n’ai mangé du solide qu’à 14h et n’ai pas été en difficulté physique.

La banderole demandant un médecin est du même ordre et me donne à voir comment la conscience de l’humanité est aujourd’hui imprégnée de la légende humaine. Nous voulons des médecins, comme nous voulons un président de la république, comme nous voulons un parent ou un code moral qui nous indique le bien et le mal.

Nous voulons une soirée choucroute avec des copains pour nous divertir d’une existence guère à notre convenance. Nous mettons un peu de peinture rose sur les murs et de l’animation dans la prison. Et pour nous donner bonne conscience, nous soutenons financièrement une association et ce geste charitable nous permettra de reprendre de la saucisse et du vin blanc sans nous culpabiliser.

Juste à côté, nous avons le pylône support de la technologie qui nous relie avec les humains de la terre entière. Les ondes électromagnétiques sont invisibles, et pour la plupart d’entre nous leurs effets sur notre corps sont ignorés. Les téléphones, ordinateurs, et autres outils de communication sont des baguettes magiques qui satisfont notre besoin profond de participer à un groupe.

Avec ces 3 images réunies, j’ai eu un résumé de la société dans laquelle je vis quand je suis au rez-de-chaussée de mon édifice. Aussitôt, je me suis rappelée que mon luxe dans cette existence, c’est d’avoir un premier étage et de savoir m’y installer. Delà, je peux regarder l’étage de moi qui voudrait encore un papa, un président de la république ou un bon toubib pour le cas où, l’étage de moi qui cherche parfois le divertissement pour esquiver la rencontre avec le vrai profond, et l’étage de moi un peu geek, qui aime bien les nouveaux outils qui facilitent la vie et ne veut pas voir qu’ils m’asservissent aussi.

« En chemin », un œuvre d’Annie Kowalski

Ma vie au premier étage de mon édifice personnel

De mon premier étage, je peux contacter les vrais besoins du rez-de-chaussée, sans les juger. Je peux avoir faim sans honte et manger sans culpabilité, je me souviens que JE SUIS s’est manifesté dans la densité.

Depuis le premier étage, je peux avoir envie de me référer quelques instants à un expert qui sait, sans craindre de devenir soumise ou dépendante car je me souviens de JE SUIS qui est TOUT en moi.

Depuis le premier étage de l’édifice dont j’ai la responsabilité, je peux avoir du plaisir avec des mots croisés ou une chansonnette à écouter, car ayant décidé que le sens de ma vie est JE SUIS, je ne me perdrai pas.

Installée au premier étage, je peux, oui, je peux me dire que ce robot serait quand même utile dans ma cuisine ou au jardin, que ce téléphone a des fonctionnalités géniales, car JE SUIS va vite me rappeler ses infinies possibilités. Je me souviendrai alors aussitôt que jamais je n’ai été comblée par un outil, aussi pratique ou brillant soit-il.

Sans doute que la banderole, l’affiche de la choucroute et le pylône vus côte à côte ce matin ont été source d’enseignement. Un instant, j’ai été tentée par le mépris à l’égard d’une société qui « en est là » et aussitôt JE SUIS a dit : « Nous, (Toi-JE et MOI-JE SUIS) en sommes là pour que JE aie la motivation de siéger au premier étage et ne soit plus piégé par les tentations du rez-de-chaussée. Le rez-de-chaussée est ce qu’il est, tu en comprends le sens et l’utilité, je te donne les moyens d’en être le maître et c’est cela, lorsque tu choisis d’être le maître, qui me fait rayonner dans l’humanité. » Je rends grâce !

6 contributions

  1. Bonjour Marie Odile
    Gratitude pour ce que tu partages car malgré les « aller retour » entre les Étages Je Suis est bien là …. Et j’espère (que ma personnalité que je remercie) sera un jour totalement au service de Je Suis …
    Tu es un magnifique Grain de Lumière qui allume les grains de Lumiere que nous sommes … (Je suis là physique quantique avec beaucoup de difficultés lll ça j’ai retenu)
    J’ai appris par l’Amour que tu déverses dans tes guidances à bénir ma vie … à accueillir ce que Je suis même si cela n’est pas toujours ce qui serait le mieux et je transfère au feu de l’Esprit à l’Amour infini de Jesus et Inconditionnel de Christ …
    Gratitude à Toi Marie Odile qui œuvre pour l’Humanité dans le Désert Tunisien …
    Aussi très touchée par le 5 podcast sur le nettoyage de la Terre …
    Laurence

  2. Merci Marie-Odile, ton témoignage est un enseignement pour moi. Ce qui me vient est d’être « rassurée » quand je te lis. Cette simplicité et cette authenticité qui caractérisent ton écriture sont source d’inspiration et rappellent de rester bien ancrée dans cette incarnation tout en l’observant avec discernement pour la vivre pleinement et verticalement.
    Merci beaucoup
    Bien à toi
    Sabrina

  3. J’aime lire ton témoignage de ton Je Suis et de ton Je dans ton quotidien. Je trouve que ton observation sur le rez de chaussée très précise et incisive, et drôle.
    J’en profite pour te dire que je trouve difficile de tenir mon choix de dire oui à Je Suis.
    Je me juge.
    Être souveraine, présence à soi que je ne parviens pas à tenir. Je vacille entre le rôle de victime et mon Je qui décide.

    1. Merci Amélie pour ton retour sur ce que j’écris.
      Quant à ton témoignage au sujet de ta difficulté à maintenir ton choix de dire oui à JE SUIS, il m’indique que le simple fait que tu te rendes compte de tes allers-retours entre le 1er étage et le rez-de-chaussée est une conscience élevée de toi. Je ne peux que t’inviter à ne pas comparer ta réalité du moment à un idéal qui n’existe pas, qui est entièrement créé par les résidus de la vieille morale !

Votre contribution :

Vous souhaitez vous exprimer, contribuer à l'évolution de la conscience sur ce sujet ?
Ecrivez votre commentaire ici et envoyez-le-moi afin que je puisse le publier.