Un regard sur l’actualité

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Une lecture au-delà des opinions et des ressentis

Puisque le penchant pour l’écriture m’est revenu, je reviens à la page blanche aujourd’hui pour témoigner de ma vision de quelques événements de notre monde. Le premier métier que j’ai exercé est le journalisme et je retrouve là dans cet élan à mettre en partage ma lecture des événements du monde, un goût pour l’actualité qui m’avait quitté. Durant ces dix dernières années, je sentais que mon âme m’éloignait des média et de ce qu’ils transmettent, me préservant ainsi des réactions émotionnelles que les phénomènes de société provoquaient en moi. Il faut dire que mes séjours répétés dans le désert me mettaient à l’abri du brouhaha des informations.

Aujourd’hui, si je recommence à m’informer, c’est à l’invitation de mon âme qui me demande d’être encore plus dans ce monde afin de contribuer autant que je le peux, à ma manière, à l’avènement d’une conscience plus élevée dans l’humanité. Durant ces dix années, les modalités de circulation de l’info ont beaucoup changé. Les sacro-saints journaux télévisés sont désormais menacés par le flot ininterrompu des publications sur les réseaux sociaux que je m’obstine à ne pas fréquenter. Avec le regard sur l’actualité ci-dessous, je tente de prendre le contrepied de cette information instantanée et permanente en offrant une lecture de l’actualité distanciée, prenant en compte la globalité de ce que nous sommes, prenant en compte notre réalité spirituelle.

Dans cet article, je choisis de donner ma lecture de quelques situations ou événements récents ou en cours. Mon choix est totalement subjectif, basé sur mon ressenti et la lecture que j’en fais l’est tout autant, inspirée par mon JE SUIS via mon âme. S’il vous plaît d’apporter votre lecture personnelle de ces situations, vous êtes invités à le faire dans la partie commentaire. La diversité de nos points de vue individuels nous fait toucher l’universel, construire la Vérité…

En préambule : le tressage de trois niveaux de lecture

3 réalités qui se combinent

Pour moi, les événements qui se vivent dans le visible sont des éléments qui constituent un tableau de bord de ce qui se déroule sur un plan énergétique et spirituel. Pour toute situation que je vis, je sais que la conscience que j’en ai n’est pleine qui si et seulement si je tresse les trois réalités qui composent l’expérience :

  1. La réalité visible des faits, de l’observable qui est en résonance avec la densité, avec le corps physique.
  2. La réalité du vécu intérieur, psychologique, qui touche ma personnalité avec sont lot d’émotions, de sentiments, de pensées, d’opinions, de jugements, d’identifications, etc.
  3. La réalité non visible, occulte, liée à ma nature spirituelle, qui parle de l’âme façonnée par mon JE SUIS pour l’incarnation et qui contient le sens profond et sacré de tout ce que je vis.

Prendre le risque d’un retournement de nos perceptions

Il est à noter que ces trois réalités complémentaires peuvent parfois se contredire dans l’apparence. Il peut arriver en effet, qu’une situation vécue douloureusement au plan physique ou psychologique soit une magnifique opportunité mise en place par le JE SUIS et l’âme pour l’élévation de la conscience. C’est souvent le cas pour les maladies ou les situations d’émotions inconfortables.

A l’inverse, certains de nos choix « psychologiquement économiques à court terme » pour notre personnalité peuvent provoquer une souffrance pour notre âme. C’est le cas par exemple lorsque nous faisons le choix de miser sur l’approbation immédiate d’autrui au détriment de la priorité que notre âme nous invite à nous accorder en permanence.

La prise en compte de la réalité spirituelle des expériences vécues provoque parfois un retournement de nos perceptions. Retournement semblable à l’avertissement de St Paul dans la première épître aux Corinthiens « La sagesse de ce monde est folie devant Dieu ; car il est écrit « je prendrai les sages dans leurs ruses. » Et encore : « Le Seigneur connaît les pensées des sages, il sait qu’elles sont vaines. » (III-19-20)

Sortir de la vision manichéenne

La lecture des trois réalités simultanées et de leur combinaison permet d’avoir une vision globale, dynamique et élevée des expériences, sans déni de la réalité tangible, sans enfermement dans les rôles visibles en se souvenant que toujours, nous sommes invités par l’Esprit à nager dans le mouvement de la vie. Elle requiert d’accepter de regarder toute situation sans rester au niveau du « j’aime, je n’aime pas », du « raison ou tort », du « bien ou mal », du « bon ou mauvais », du « vrai ou faux » qui est notre premier mouvement, humain, quasi instinctif. Nos évaluations et jugements existent, ils sont inhérents à notre personnalité. Il est question ici, tout en les observant et les reconnaissant de ne pas s’y laisser enfermer, de dépasser les étiquettes que nous collons en permanence pour adopter un point de vue plus élevé et global, une conscience qui inclut la dimension spirituelle de chaque expérience et libère de l’instinct dualiste, manichéen.

De l’individuel au collectif

Il me semble que ce qui est vrai pour les expériences individuelles est aussi vrai pour les événements collectifs, pour tout ce qui touche un groupe, un pays, la population mondiale dans son ensemble. J’ai la sensation que depuis quelques temps, notre tableau de bord commun est rempli d’informations directement venues de notre nature spirituelle et qu’il est important que nous partagions notre lecture occulte des événements qui émaillent l’actualité. Gageons que le « tressage » des trois niveaux de lecture nous conduira à être « très sages », aux yeux de l’Esprit, bien évidemment.

La mort d’une idole, l’amour qui rassemble

Pour commencer cette revue d’actualité, je choisis de revenir sur l’événement national français que fut la cérémonie religieuse organisée pour la mort de Johnny Hallyday, le 9 décembre 2017.

Dans le visible, il s’agit de la mort d’un chanteur de variétés dont les nombreux succès ont accompagné plusieurs générations durant plus de 50 ans. Au niveau du vécu personnel, chacun aura ressenti de la peine, de l’indifférence, voire du soulagement, selon son affinité avec le style et l’œuvre de Johnny.

Johnny, vecteur de rassemblement

L’immense rassemblement visible qui s’est formé à Paris, l’incroyable réunion qui a eu lieu sur l’ensemble du territoire via la télévision, à l’occasion des obsèques me semble être la manifestation d’une vague d’amour qui dépasse le fait qui la suscite.  Au niveau occulte, il m’apparaît en effet que cet événement a été aussi la conséquence d’un souffle de l’Esprit invitant les humains d’une part à enterrer les idoles et d’autre part à se rassembler pour aimer. Au-delà de l’être qui a provoqué le rassemblement et qui nous rappelle par sa mort qu’aucun humain ne peut faire l’objet d’un culte, j’ai vu le fruit de l’invitation du monde spirituel qui vit avec nous, humains, l’évolution de notre conscience et de la planète.

Certes, il y a encore bien des pas à faire pour que cet amour d’un jour s’écrive Amour, passe de l’affection émue à l’Amour inconditionnel, christique, mais ce rassemblement qui abolissait les clivages le temps d’une journée, était une étape, un peu de lumière avant l’arrivée de l’hiver.

Des vaccins pour la conscience ?

En abordant le sujet des vaccins ici, je sais que je peux provoquer des réactions fortes. En effet, je me propose de dire publiquement, à haute voix, ma compréhension de l’obligation d’inoculer onze vaccins aux enfants, sous peine de ne pas pouvoir intégrer une structure collective.

11 vaccins obligatoires en France

En premier niveau de lecture, le corps. Le fait d’inoculer un produit chimique dans le corps humain a forcément des conséquences. En l’occurrence, d’aucuns y verront moult dommages, tandis que d’autres ne verront que les avantages. Mon bon sens m’a toujours fait considérer que rendre malade un bébé en bonne santé en le vaccinant était une bizarrerie, mais je peux entendre les arguments que la science matérialiste, cohérente avec sa vision de l’individu fait de matière, déploie pour expliquer les bienfaits du procédé.

En second lieu, le niveau du vécu intérieur, il me semble bien que les vaccins et leur obligation ont une conséquence immédiate sur la personnalité des humains concernés : le libre arbitre individuel est touché. C’est donc ici la question de l’obligation qui me semble centrale, la vaccination n’étant qu’un moyen pour faire l’expérience de l’obligation faite aux personnes et à leur corps. La libre disposition de son corps par l’individu est entravée. Au nom du bien commun décidé par quelques uns, la personne est touchée dans son intégrité, son JE, organe de décision pour son existence terrestre est contesté, affaibli, soumis. L’argument de la peur est brandi, la culpabilisation est utilisée pour faire céder les résistances à l’obéissance et la menace d’exclusion des structures collectives vient verrouiller le tout. L’autorité extérieure, en l’occurrence celle de l’état, l’emporte sur la souveraineté individuelle.

Pour le troisième niveau de lecture, celui de l’âme, de l’Esprit, on peut se demander ce que cette situation vient apporter. Quelle est la sagesse du point de vue de l’Esprit, dans cette situation « folle » d’un point de vue humain ? En effet, pour la personne qui se reconnaît homme/femme-Esprit, l’obligation vaccinale semble être une régression, un recul. En regardant les choses depuis mon âme, je peux au contraire voir un progrès, une marche sur l’escalier de notre évolution. En effet, je vois l’obligation portée par cette loi comme une invitation donnée à chacun de se positionner en objecteur de conscience, comme le faisaient autrefois les jeunes hommes qui ne voulaient pas effectuer leur service militaire obligatoire. De la même manière, nos JE SUIS nous invitent à arguer de notre conscience d’homme/femme-Esprit pour prendre position face à l’obligation des onze vaccins. Voilà une opportunité pour se positionner dans sa souveraineté de créateur sans être victime de l’état, parent de substitution.

Si les arguments sont donnés au niveau du corps physique, le débat est sans fin car opposants et défenseurs se battent comme de beaux diables à partir de visions de l’homme radicalement opposées.
Si les arguments sont déployés à partir de la personnalité, les affects et émotions l’emportent, tout débat portant sur les valeurs avec lesquelles chacun conduit sa vie étant parfaitement insoluble, ne conduisant qu’à des rapports de force.

Exercer sa conscience

Il ne reste donc, selon moi, que la voie de la conscience de qui nous sommes pour objecter de l’impossibilité de vacciner un bébé. Certains, abrités par une religion ou une secte reconnue, refusent les transplantations d’organes par éthique, au nom de la conscience qu’ils ont d’eux-mêmes. Là, il s’agit de se positionner individuellement, en son propre nom, en s’appuyant sur la conscience que nous avons de la constitution de l’être humain qui n’est pas seulement composé de matière. Le code civil français a intégré la notion du « libre consentement éclairé » pour réguler la relation entre le médecin et le patient. Dans cette situation, le médecin n’agit pas seulement en son nom propre dans la mesure où il met en œuvre une décision de l’état. Cela n’empêche en rien le citoyen d’exercer sa liberté de conscience, voire de refuser son consentement s’il le désire.

Ultérieurement, pourra émerger un éventuel mouvement plus collectif, venu de l’addition des postures personnelles. Avec la conscience actuelle de l’humanité, toute organisation, toute structure collective instituée fait chuter le niveau vibratoire et le nivellement par le bas emporte tous les membres du collectif, y compris les plus vaillants d’entre nous. Le « JE SUIS » de chacun veut vivre en toute personne et l’abri dans quelque groupe que ce soit ne me semble plus possible. La dimension collective a bien lieu d’être mais doit naître d’individus affirmés, souverains, maîtres de leur vie.

L’obligation vaccinale française me paraît être un des moyens à notre disposition pour nous conduire à l’exercice de notre liberté, de notre souveraineté. Nous pouvons d’ores et déjà nous saisir de cette opportunité car il y aura bien d’autres tentatives de la pensée dominante « d’améliorer la condition humaine » par les sciences et techniques. J’aborderai ce sujet un peu bas dans cet article en évoquant la poussée actuelle des forces ahrimaniennes qui inspirent le transhumanisme.

Le cas Donald TRUMP

Incontournables dans l’actualité depuis plus d’un an, les déclarations et prises de position du président des États-Unis, Donald TRUMP. La relation avec la Corée du Nord et son dirigeant, le mur de séparation avec le Mexique, le choix de mettre l’ambassade américaine à Jérusalem, le dénigrement de certains pays et de l’Islam, le comportement du président américain avec les femmes, sa manière de communiquer sans recul par le média de Twitter et bien d’autres sujets encore, sont autant de sources d’agacement, d’inquiétude, d’amusement selon les cas, mais surtout d’interrogation.

Trump, le miroir du pitre que nous sommes

Qu’en est-il du point de vue de l’Esprit ? La lecture que je propose ici, une des lectures possibles, est celle d’un TRUMP mettant en évidence l’état de la conscience globale des humains. Selon ma perception, Donald TRUMP nous montre chaque jour les grandes tendances de notre personnalité, les instincts qui se présentent à nous dès lors que nous ne reconnaissons pas le sens de notre existence, dès lors que nous n’avons pas la souvenir de notre JE SUIS. Cet homme pousse la non-conscience de la nature spirituelle de la terre et de ses habitants à son paroxysme, il nous offre un miroir grossissant de nos propres comportements, des conséquences de la domination de notre « JE » par la personnalité. D’une certaine manière, je peux dire que, collectivement, par notre amnésie de qui nous sommes et notre inconscience, nous avons créé le personnage de TRUMP.

Ces derniers jours, le président américain a fait tester sa santé mentale pour mettre fin aux accusations de folie dont il est l’objet. Une fois de plus dans une telle situation, le test a porté sur les capacités cognitives de la personne dont on ne peut absolument pas douter, et non pas sur sa capacité à gérer ses émotions et ses sentiments qui, pour moi, constituent la véritable interrogation, comme c’est d’ailleurs la cas pour grand nombre de leaders politiques mondiaux. Folie aux yeux des hommes ? Sagesse de l’Esprit qui nous montre dans un miroir grossissant incontournable nos peurs, nos intolérances, nos désirs de possessions et de domination d’autrui, nos calculs, nos instincts animaux qui font barrage à notre Intuition sacrée.

Si nous désirons agir sur l’amnésie et l’inconscience, nous pouvons agir. Non pas en manifestant contre TRUMP, non pas en dénonçant ses positions, ce qui reviendrait à alimenter sur le plan subtil, astral, ce comportement étonnant que nous avons observé et commenté depuis un an. Non, notre action une fois de plus est avec nous-mêmes. Chaque fois que TRUMP ou un autre d’ailleurs, prend une position qui nous fait réagir, crée une émotion en nous, nous sommes simplement en face d’un aspect de nous dérangeant et que nous voulons tenir éloigné de notre conscience parce que ne correspondant pas à l’idéal que nous avons dessiné de nous-même. TRUMP nous invite à cette confrontation avec nous, à notre vérité personnelle. Nous avons besoin que TRUMP soit un pitre, un triste sire pour voir voir le pitre et le triste sire que nous sommes dans notre face cachée. En ayant le courage d’aller à la rencontre de notre pitre, de notre pire noirceur, sans juger, sans accuser, sans même désapprouver, nous agissons pour l’élévation de notre conscience, nous contribuons à l’élévation de la fréquence vibratoire de l’ensemble de l’Humanité.

Des forces ahrimaniennes et lucifériennes en pleine action

Lucifer et Ahriman, groupe sculpté dans le bois par R. STEINER

Il y a un siècle, Rudolf STEINER nous a transmis par ses conférences et ses écrits, des informations très précises sur les possibles évolutions de l’humanité sur la Terre et sur les forces qui sont en action et influencent nos choix, nos comportements. Un des aspects de son enseignement qui me touche profondément concerne l’invitation faite à l’humanité de faire vivre le Christ, conscience solaire, Amour absolu, sur la terre en s’aidant du positionnement à adopter face Lucifer et Ahriman, les deux aspects de ce qui est communément appelé le diable et que j’appelle « les forces qui s’opposent à l’Amour ». Selon ce que je perçois, ces forces sont à la fois inhérentes à la nature dualiste de la création et créées/alimentées par nos émissions subtiles, nos rayonnements non conscients.

J’aime reprendre la terminologie de Steiner et comme lui, désigner « forces lucifériennes », celle qui exercent sur nous la tentation de nous désincarner, de nous voir pur esprit sans matière, et « forces ahrimaniennes » celles qui nous densifient, nous pressent de ne voir que la matière, de nier l’Esprit, de nous arrêter au seul plan dense et visible.

Ahriman dans notre quotidien

Tentés par ces deux forces, exactement comme Jésus fut tenté dans le désert après son baptême, nous sommes aujourd’hui particulièrement confrontés aux forces ahrimaniennes. Le « tout économique », l’être humain uniquement vu dans sa matière et ses réactions chimiques, la fausse laïcité qui impose une nouvelle religion de la science officielle et des techniques, sont des manifestations des ces forces. Si le projet de Lucifer est de nous faire snober la matière, celui d’Ahriman est de nous rendre éternels dans la matière sans plus avoir d’âme.

Début janvier, j’ai vu une interview de Frédéric BEIGBEDER, écrivain people et fêtard, au sujet de la sortie de son livre « Une vie sans fin », où il narre sa quête d’immortalité, sa recherche d’éviter la mort à tous prix. En l’entendant et en entendant les journalistes dialoguer avec lui, j’ai pris conscience brutalement du pas qui se franchit actuellement dans la mise en œuvre du projet implacable des forces ahrimaniennes. Avec les propos enjoués de Beigbeder et de ses complices des média, je ne faisais que commencer à comprendre l’importance du mouvement nommé « transhumanisme ». Pour les plus téméraires d’entre vous, une visite du site de l’association française de transhumanisme pourra faire l’effet d’un saut à l’élastique ou du visionnage d’un film d’Alfred Hitchcock.

J’avais déjà bien noté la pente dangereuse de ma dépendance aux technologies et à l’énergie qui leur est nécessaire, j’avais entendu parler bien-sûr de l’homme augmenté, de l’intelligence artificielle, des puces qui pourraient être greffées pour de multiples services (asservissements), j’avais déjà mis en garde tous ceux qui voulaient m’entendre sur les effets incroyablement nocifs de Facebook et des autres réseaux sociaux, j’avais vu avec effroi Meryl STREEP dans le film « The giver » en sentant confusément que nous n’étions plus si loin de ce désir économique d’éradiquer toutes les incontrôlables émotions. Oui, j’avais l’intuition que l’homme chimique et mécanique et son intelligence rationnelle, corticale était en train de prendre le pouvoir sur le monde, mais là, tout à coup, j’étais en face de d’une parole qui disait ouvertement chercher à « ralentir le vieillissement humain, et pourquoi pas, à terme, le stopper complètement, voire le rendre réversible » et continuait en affirmant que « mourir doit devenir un choix (une possibilité pour ceux qui le souhaitent), et non plus une contrainte. » (Citation du site de l’association française de transhumanisme, onglet Immortalité ?)

Dans ses transmissions, Rudolf STEINER a évoqué l’incarnation en un être humain sur la Terre de l’entité Ahriman. Chacun d’entre nous peut déjà voir en certains êtres très influents sur l’humanité des aspects de cette puissance, qu’ils se nomment « montagne de sucre » (Zuckerberg), Hugh GRANT (PDG de Monsanto) ou Bill GATES. Si ce n’est déjà fait, ce processus de manifestation concrète, visible de la puissance ahrimanienne que nous créons et alimentons par le refus de vivre notre nature spirituelle, est bien en route.

Lucifer nous donne la main

Inévitablement, en parallèle du pilonnage des forces ahrimaniennes, nous captons aussi les influences des présences lucifériennes. L’indéfinissable mouvement « new age », apparu il y a une cinquantaine d’années, a sans aucun doute été un vecteur de manifestation de ces forces qui éthérisent, invitent à positiver à tout prix, invoquent un amour « bisounours puisque tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », proposent de se réfugier dans des vies antérieures pour comprendre le présent, évoquent l’ère du verseau, etc.

Les religions quelles qu’elles soient ne font rien d’autre non plus que de nous inviter à miser sur un monde futur, meilleur, où le corps et la personnalité n’existent plus, où l’homme en a fini avec l’existence terrestre et où le père accueille les enfants qui ont fini de s’égarer après les avoir jugés.

Grâce à ces forces lucifériennes qui envahissent la conscience de bon nombre d’entre nous qui cherchons à nous souvenir de qui nous sommes vraiment, un contrepoids s’établit face à l’omniprésence d’Ahriman. Nos pensées sont colorées par un discours spiritualiste, angélisées par des méditations qui nous font quitter momentanément le réel, contribuant à forger une image d’un monde meilleur où l’individu s’est dissous dans un amour indifférencié.

La conscience de soi, la conscience de JE SUIS

Je me souviens de qui JE SUIS

La présence influente des puissances Lucifériennes et Ahrimaniennes n’est opérante qu’avec l’assentiment des créateurs que nous sommes, qu’avec l’aval de nos JE. Si nous cessons de diaboliser le diable et que nous le regardons dans sa fonction utile, alors nous pouvons le voir pour ce qu’il est : un séparateur de l’Esprit et de la matière qui nous invite à l’unification, un diviseur du créateur et de sa création qui nous invite à reconnaître notre puissance créatrice illimitée, un tentateur qui nous fait croire que notre dimension humaine serait notre seule réalité et qui nous pousse à accorder du crédit au ressenti de la présence de l’Esprit dans nos cellules.

Oui, nous avons le choix aujourd’hui de vivre en fonction de notre représentation du monde et de l’être humain :

  • ne voir que notre densité dans sa formule chimique, ne considérer que l’intelligence corticale rationnelle, voir nos ressources uniquement dans ce que les hommes puisent dans la matière ou produisent
  • en complément du réel densifié et de la dimension humaine, se souvenir que nous sommes Esprit manifesté, que nous avons accès à une source infinie de vie, de santé, de guérison, d’intelligence, de connaissance et que nous avons désiré ardemment être présents sur la terre et dans l’humanité en cette période

Savoir qui nous sommes est une chose, vivre en fonction de cette conscience en est une autre. Nous sommes bien nombreux à savoir que nous sommes esprit manifesté, mais bien peu d’entre nous a le courage de faire ses choix de chaque instant dans cette conscience.

Il est d’usage de dire que l’angoisse fondamentale de l’être humain puise son origine dans le fait de savoir que nous allons mourir. Tous les psys, « experts » en personnalité, que les médias invitent désormais le disent. Cette thèse est probablement justifiée dès lors que la représentation de l’existence humaine commence avec la naissance et se termine par la mort. Or, il me semble bien qu’en écoutant mon ressenti profond, je perçois plus d’angoisse à vivre qu’à la perspective de mourir. Vivre dans la conscience de ma propre décision d’être là, dans la conscience de ce que JE SUIS se propose de faire en venant sur Terre dans l’humanité, vivre dans la conscience d’avoir à gérer les conséquences de tous mes choix, actes et émissions subtiles, vivre ainsi donne la mesure de la responsabilité qui m’incombe. Une responsabilité qui peut me paraître bien lourde, et comparativement la fin de l’existence assez attirante. Et pourtant, cette responsabilité m’enthousiasme, me rend joyeuse dès que je me hisse sur ma fréquence de femme-Esprit et c’est chaque jour le choix que je fais.

22 contributions

  1. Bonjour Marie-Odile,
    Je suis moi aussi en joie de retrouver ton écriture éclairée par un discernement du monde et de Soi sur différents plans,ainsi que de lire ton invitation à vivre chaque instant en Conscience. Merci de ces rappels Essentiels.
    J ai été interpellée par ton témoignage personnel en lien avec ta relation (de rupture si j ai bien compris ?) avec tes enfants.
    Quel est le sens et l Essence ?
    Je perçois en mon âme que nous sommes, certes au départ, des éducateurs, des accompagnants, que eux comme nous, avons fait le choix de vivre cette incarnation ensemble. Insuffler l Amour , apprendre, responsabiliser, autonomiser est notre rôle de parents. Ils quittent le nid et vivent leur vie et expérimentent.
    Ils sont des êtres à part entière et je vois mes enfants ainsi.
    Cependant, si notre choix d incarnation est commun, c est peut-être que nous avons là une opportunité à régler, transmuter dans cette vie avec eux, notre histoire et son lot de souffrances. Incarner divinement la matière , nous invite il me semble à pacifier ces liens, à entretenir un lien énergétique d Amour, concret et subtils à la fois dans toutes ses dimensions. La vie de famille, les relations, le lien d Amour sont le cœur des transformations personnelles et divines que l on ait des enfants ou pas d ailleurs, car nous sommes profondément des êtres de liens, et sans eux, notre humanité sacrée n a pas de sens.
    Évidemment, chacun possède son libre arbitre, et si nos enfants ne cheminent pas vers cet Amour , le nôtre peut faire remonter leurs ombres en effet miroir.
    C est une histoire karmique qui a peut-être besoin de plusieurs vies ?
    En attendant, je vous souhaite à toutes et tous d être en lien joyeux, simples et divins pour créer et co-créer afin de contribuer à l élévation de cette terre et humanité.

    Béatrice

    1. Merci Béatrice de ta contribution,
      Pour répondre à ton interrogation concernant la relation que j’ai avec mes enfants, j’ai parlé de rugosité et non pas de rupture. Les relations ne sont pas fluides, mais elles existent. Je te rejoins tout à fait lorsque tu évoques les liens karmiques qui unissent les personnes qui se retrouvent dans une famille de sang. La difficulté est de connaître ce que nos JE SUIS se proposent d’expérimenter au sein de ce groupe familial, à la fois lieu de réalisation de soi et lieu d’aliénation. Quel contrat nos âmes ont-elles passé en s’incarnant dans cette proximité ? Quel usage chacun va-t-il faire de son libre arbitre dans la gestion de ces relations ? Comment notre idéal humain, affectif, culturel va-t-il interférer sur l’inspiration venue de notre JE SUIS ?
      En vivant ma propre expérience et en observant celle des nombreuses personnes que je connais, je me pose ces questions en essayant de me garder d’avoir des réponses pré-fabriquées qui m’enfermeraient dans mes idées, m’épargneraient de ressentir ce que je vis profondément.
      Là aujourd’hui, je vois la nécessité de mobiliser la femme-Esprit que je suis pour accepter ce que je ne peux pas changer et voir la perfection de la situation. Le dépouillement de mes rôles humains les plus viscéraux est en cours.
      Merci encore.
      Marie-Odile

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