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Date du témoignage : 23 septembre 2012
Contexte du témoignage
L’été 2012 m’a placée devant l’évidence que l’humanité a soif d’amour, faim de lumière et que les êtres qui ont retrouvé leur nature spirituelle peuvent aisément guider leurs frères et leurs sœurs sur le chemin de la reconnaissance de la divinité, en étant simplement eux-mêmes, en témoignant de leur « je suis ». Parallèlement, je constate combien toute démarche spirituelle libre peut provoquer méfiance, suspicion, voire moquerie auprès des personnes qui campent dans une vision matérialiste et institutionnelle du monde. L’accusation d’être dans une secte ou d’être manipulé/manipulateur est devenue en France l’argument qui tend à reléguer le chercheur spirituel, à le bannir de la société. J’ai ressenti à la veille de l’équinoxe d’automne que le monde spirituel m’invitait à communiquer sur les deux courants qui s’affrontent actuellement dans les consciences humaines : le courant de la pensée matérialiste et le courant de l’essence divine présente dans l’humain.
Témoignage
Les deux courants en jeu actuellement
Aujourd’hui, choisir sa représentation du monde devient une quasi nécessité pour tous ceux qui sont en route vers le maître qu’ils sont, vers le croisement de leur humanité et de leur divinité, vers l’unification de leur chair et de leur lumière. Deux courants sont en effet en pleine confrontation actuellement sur la terre et dans la conscience de l’humanité : le courant de la vision spirituelle du monde où tout procède de l’essence divine pour y revenir, et le courant de la représentation matérialiste du monde où la pensée régit la matière selon des lois humaines édictées et promues en vérité absolue.
Rien de bien nouveau en fait, puisque ces deux visions du monde ont cohabité depuis bien longtemps sur la terre si on s’en réfère à l’histoire et aux différentes philosophies qui ont été portées par les hommes. Au fur et à mesure que la conscience humaine a cheminé dans l’incarnation, elle s’est éloignée de son lien sacré avec les éléments de la nature, s’est séparée de son origine spirituelle pour donner de plus en plus la priorité à sa pensée basée sur une observation de la matière réduite à sa dimension mécanique. Le courant des sciences exactes, l’organisation de nos sociétés autour du seul principe économique, les prises de pouvoir de certains humains sur d’autres, tout cela a concouru à forger une pensée dominante qui, peu à peu, s’est imposée comme vérité absolue et incontestable. Parallèlement, les principales religions instituées ont organisé une collaboration avec cette pensée dominante, en lui servant souvent de caution et de bonne conscience, mais surtout en décrétant avoir le monopole de toute aspiration spirituelle. Du grand art pour cette pensée qui, de cette façon, a la possibilité de contrôler l’ensemble des activités humaines. L’élan spirituel a ainsi le droit d’exister, mais il est normé, cadré, canalisé par un dogme, une pratique, des rituels portés par des chefs religieux reconnus par leurs pairs du monde politique, économique et social. La pensée dominante a tout prévu, y compris notre accès à la divinité par les institutions qu’elle contrôle parfaitement et qui lui ressemblent !
Pensée humaine et essence divine
Forte de sa position dominante la pensée et ses adeptes sont allés plus loin en explorant les possibilités du mental et notamment ses capacités créatives, si proches de ce que l’essence divine nous invite à utiliser pour être pleinement le maître incarné que nous sommes. C’est là tout le courant de la pensée créatrice, de la pensée positive qui incite les humains à utiliser le pouvoir de la pensée sur la matière. La pensée en effet est aussi un phénomène ondulatoire qui peut, s’il est mené avec force, produire des effets visibles sur la matière, sur l’environnement des personnes. Bien évidemment, la force de la pensée n’est pas de même nature que la puissance de l’essence divine que nous mobilisons dès lors que nous faisons consciemment appel à notre âme, à l’amour et la lumière de notre moi divin. Les deux voies sont efficaces, les deux procédés pour agir sur notre environnement conduisent à des résultats, les deux techniques pour être créateur de sa vie aboutissent à un résultat. Avec la pensée, c’est la force qui sera mobilisée, avec l’essence divine, c’est la foi en notre nature spirituelle qui est à l’œuvre.
Nous y voilà ! C’est bien là où nous sommes aujourd’hui dans la grande aventure de l’incarnation de la conscience humaine sur la terre. Nous sommes devant ce choix qui s’était posé déjà autrefois au Jardin d’Eden lorsque les humains ont eu la possibilité de reconnaître leur déterminisme divin ou bien de s’affranchir de leur origine pour faire l’expérience du libre arbitre. La pomme de la connaissance du bien et du mal a ouvert la voie de la dualité, du libre arbitre, de la pensée mentale, de l’identification à notre nature humaine au détriment de la souvenance de notre nature divine. Le long chemin de l’incarnation de cette conscience que nous sommes nous a humanisés, éloignés de notre source, plongés dans la matière au point de nous aveugler. Parallèlement, notre véritable substance, notre nature divine a continué de vivre, de nous parler, de nous inviter à être à la fois des êtres humains et des êtres divins. Sans cesse, l’amour qui nous constitue nous a rappelé que nous sommes là pour aimer, sans cesse la lumière que nous sommes nous a conviés à éclairer, sans cesse l’esprit que nous sommes nous a invités à spiritualiser la matière qui nous a été confiée. Inlassablement, dans la forêt de nos pensées les plus matérielles, dans les buissons de nos identifications les plus humaines, dans le labyrinthe de nos émotions les plus cuisantes, dans la jungle de nos sentiments les plus assourdissants, notre Moi Divin s’est rappelé à notre conscience, notre âme nous a inspirés en nous proposant la joie et la simplicité.
La croisée des chemins
Deux mille ans après la venue de Christ sur la terre par l’intermédiaire de Jésus, nous sommes à la croisée des chemins, invités à être à notre tour des Christ en réalisant la rencontre au centre de la croix de notre dimension humaine et de notre dimension divine. En reconnaissant notre essence divine et en mettant notre pensée à sa place d’outil, nous reconnectons avec notre puissance spirituelle, nous offrons à la matière la reconnaissance de sa nature lumière, nous réalisons l’œuvre que nous avons choisi d’accomplir en venant vivre l’incarnation humaine.
Mais voilà qu’au moment où le souffle de l’esprit vient se faire entendre auprès de quelques-uns, au moment où les prises de conscience fleurissent parmi les humains, au moment où l’évidence de notre identité subtile émerge, le courant matérialiste, porté par les adeptes de la pensée, se rebiffe, cherchant à maintenir sa place dominante. L’offensive du courant matérialiste est perceptible aussi bien au niveau individuel qu’au niveau collectif.
Les ruades de la personnalité
Au niveau individuel, l’attaque prend la forme de remontées de vieilles émotions qui tendent à placer notre conscience dans un registre extrêmement bas, ou encore de ressassements mentaux qui nous dévient de l’instant présent. Les freins à notre avancement vers notre « je suis » dans l’incarnation utilisent le support de notre personnalité pour maintenir notre vision des situations au ras du sol, le nez dans le guidon, et empêcher toute élévation. La vie perd alors de son sens, l’amour paraît un mythe impossible à vivre, la confiance s’amenuise, le doute s’installe, la foi n’est plus là et le repli sur soi semble la seule issue. Pour chacun d’entre nous les offensives de notre « diable » personnel sont spécifiques, liées à notre histoire, à nos blessures, à nos axes de progrès dans cette existence. Malgré cette originalité des expériences de chacun, il semble bien que cette fin d’été 2012 nous conduit tous et toutes à vivre la confrontation à nos démons.
Dans ce contexte, je ne peux que penser encore une fois à Jésus dans le désert lorsqu’il est tenté par Satan à 3 reprises. A l’instar des humains que nous sommes, Jésus est invité à ressentir Christ en lui, pour résister à l’envie de pouvoir et de gloire que le diable vient lui présenter. Tout comme Jésus autrefois, nous sommes aujourd’hui porteurs de cette énergie christique, constituée d’amour et de lumière, et tout comme lui nous avons potentiellement le discernement nécessaire pour choisir notre voie, et résister à la tentation de prendre le pouvoir sur la matière, sur les autres humains. Tout comme lui, nous pouvons connaître la vanité des possessions de biens, toujours insuffisantes pour calmer notre faim, nous pouvons accéder au sens sacré de l’existence et y voir la magnifique aventure de la conscience qui cherche à croître et à faire croître l’amour dont nous sommes issus et constitués.
Une pensée dominante arrogante
Au niveau collectif, l’offensive matérialiste est visible dans toute son arrogance dans les différents phénomènes de société dont les médias se font l’écho. Le courant de la pensée matérialiste s’exprime bien évidemment en premier lieu au travers des données économiques présentées en tant que seuls critères sérieux pour mesurer la valeur d’un état, d’une entreprise ou même d’un individu : le Dieu argent règne en maître absolu sur la planète et ses habitants et toute personne désireuse de sortir de l’unité de mesure économique est considérée irréaliste, rêveuse, utopiste, voire malade mentale. Ce courant est également fort présent dans toutes les institutions qui structurent nos sociétés occidentales, que ce soient celles qui gèrent notre santé, l’éducation des enfants, la politique, etc. Ces institutions, au nom de la laïcité ou de la liberté de penser, excluent toute possibilité de se référer à une vision spirituelle du monde sous peine d’être aussitôt taxé d’être sectaire ou manipulateur. Passe encore de dire son appartenance à une religion, à la franc-maçonnerie, au bouddhisme, à un courant spirituel de l’Inde, cela peut même sembler de bon ton ou « tendance », mais parler de l’âme issue de son moi divin et affirmer que nous sommes un maître, un être de lumière incarné pour spiritualiser la terre, 100% responsable de toutes les situations que nous vivons, là c’est l’étiquette du délire assurée !
Vivre sa spiritualité dans le concret
La pensée dominante oppose son mépris à toute personne qui se démarque du consensus implicite qu’elle impose par sa rationalité, sa logique, sa vision mécanique et matérielle du monde. Face à cette arrogance, il convient de ne pas se laisser impressionner, de se référer à notre ressenti, de se souvenir que les systèmes en place aujourd’hui dans nos sociétés invitent plus au combat qu’à l’amour, à l’effort qu’à la joie, au mérite plus qu’à la reconnaissance de sa valeur d’être, à la complication plus qu’à la simplicité. En vivant sa dimension spirituelle dans le concret, dans la chair, l’être humain se donne la garantie de la réalité tangible de ses expériences, en faisant tous ses choix en fonction des fondements spirituels de la vie sans pour autant nier les contingences de l’incarnation, l’être humain réalise Christ en lui, spiritualise la matière et accomplit ainsi sa mission d’âme.
Dans ces temps modernes où les systèmes institués par les hommes sont acculés à voir leurs nombreux échecs et où, parallèlement, les puissantes aides apportées par le monde spirituel deviennent de plus en plus palpables au point qu’une véritable vague de « chevaliers de la lumière » s’est constituée, il n’est pas étonnant de voir la « bête » matérialiste se cabrer et cracher son venin. Le temps de la révélation du préalable de l’énergie sur la matière, de la nature divine de l’humain a de quoi affoler les chantres du visible, du pondérable, du fini. Les êtres qui se reconnaissent humblement maîtres d’eux-mêmes, créateurs de leur réalité, auteurs de leur vie sont subversifs et menaçants pour une société où il est incongru de vouloir prendre sa responsabilité au lieu de souscrire des assurances pour tout et n’importe quoi. Être un maître agissant librement à partir de sa seule vérité intérieure a de quoi inquiéter les dirigeants officiels ou officieux de toute société qui préfèrent de loin être confrontés à un groupe organisé, cadré, structuré.
Prendre position pour une vision spirituelle du monde
Il me semble donc que cette période de fin 2012 qui a tant été attendue et commentée invite les authentiques chercheurs de lumière à prendre position de façon assez radicale en faveur d’une vision du monde résolument spirituelle, sans plus faire de concessions aux innombrables pouvoirs détenus par la pensée. C’est une invitation que le monde spirituel m’a bien souvent demandé de relayer et j’accepte de le faire une fois encore, au risque de me répéter.
Si jusqu’à maintenant, nous pouvions encore composer avec les règles humaines de la pensée dominante en les considérant comme incontournables, aujourd’hui il est proposé de poser de véritables actes de foi en l’essence divine en agissant selon notre puissance reconnue, en œuvrant délibérément pour l’amour et la lumière, en suivant l’enseignement de Jésus qui a montré la voie de la dimension divine accueillie pleinement dans l’être humain. L’opposition à notre évolution ne peut pas s’imposer à nous, elle n’a de prise que si nous acceptons de nous renier, d’ignorer notre puissance. La conscience dont nous sommes dotés est l’outil de notre souveraineté, le siège de notre propre autorité sur nous-mêmes, l’arbitre éclairé de la lutte que livre encore parfois notre personnalité à notre âme. Sachons nous reconnaître, sachons utiliser notre libre arbitre en notre faveur, sachons choisir l’amour, la joie et la simplicité !
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