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J’ai intitulé l’image qui illustre cet article et l’émission YouTube qui lui est reliée « Le cœur de Carol à St Gilles Croix de Vie ». En effet, Carol m’a fait parvenir le bout de ciel qu’elle a photographié au-dessus de sa tête hier soir. Avec ce cliché, je suis sûre qu’il n’y a pas de retouches, pas de trucages visant à nous faire voir des anges ou des signes spirituels à l’extérieur de nous. Je ne boude pas les belles images, ne rechigne pas aux œuvres qui traduisent la présence divine dans la forme terrestre, mais plus que tout j’aime la vérité, l’authentique. Nous qui nous souvenons de qui nous sommes, nous qui savons que dans notre densité la plus opaque, il y a la lumière, nous n’avons pas besoin de forcer le trait pour voir l’omniprésence de l’Amour dans la Création, nous n’avons pas besoin de faire des fausses images pour sentir la puissance infinie de l’Esprit dans toutes les situations de notre vie.
La Vérité, mon bâton de pèlerin sur le chemin de l’Unité
J’ai soif de vérité, je n’ai pas envie qu’on me raconte des histoires spirituelles pour me rassurer. Je ne suis plus inquiète, j’ai conscience de la continuité du Principe Créateur dans sa manifestation créée.
Dans le monde d’aujourd’hui, je peux facilement perdre mon latin. Quelle que soit la nouvelle que je lis ou entends, je me pose la question de sa véracité, de l’intention de celles et ceux qui l’ont diffusée. Il y a quelques années encore, je faisais relativement confiance aux réseaux alternatifs d’informations, j’accordais du crédit à ceux qui apportaient une voix discordante dans le concert des médias dominants. J’étais contente que des enquêteurs cherchent, fouillent, découvrent des pots aux roses qui ne sentaient pas souvent très bon. Aujourd’hui ma première question est : « que veut-on dissimuler pendant qu’on attire mon attention sur un sujet scabreux ? ». En effet, j’ai la sensation que l’attention des humains est sans cesse sollicitée vers des épouvantails pour qu’elle ne soit pas accordée à l’essentiel.
Reconnaître ce qui est essentiel pour soi
Qu’est-ce donc l’essentiel pour un être humain ? Sans hésitation, selon moi, c’est le sens de sa présence sur la terre, ce sont ses valeurs profondes, c’est sa vision de lui et du monde. C’est la conscience de notre existence qui détermine nos choix, qui est la base de nos comportements. Cette faculté que nous avons de dire « JE » est sans cesse nourrie par les informations au sein desquelles nous baignons et si nous n’y prenons garde, elle est envahie par notre perception de l’environnement au détriment de la direction que nous voulons donner à notre itinéraire sur la Terre.
Tout est là pour nous distraire car c’est ainsi que nous avons organisé l’expérience d’incarnation de notre divinité au sein de l’humanité. Nous avons fait le choix de rendre la matière et les humains tellement attractifs que nous en oublions l’essentiel, notre substance subtile. Et même quand l’attraction est causée par la peur, la colère, la tristesse ou l’euphorie, nous cédons encore bien souvent à la tentation. Nos institutions, qui sont évidemment la projection en dehors de nous de ce que nous contenons, sont des tentatrices admirables : un petit virus par ci, une guerre par-là, une pénurie en perspective, des menaces de censure, des pertes de liberté, le catalogue des épouvantails est épais et plein de vices.
Bien que leurs intentions soient opposées, les informateurs alternatifs ont recours aux mêmes techniques : les dénonciations de comportements irrespectueux et inadmissibles, les demandes de justice à rendre, l’annonce de mesures liberticides, les accusations de manipulations et coercitions, etc. Là aussi le catalogue est épais et plein d’intentions humanistes visant à défendre les opprimés.
Le discours et les images spirituels pour mieux dormir ?
Et puis il y a les spiritualistes de tous poils, héritiers des religions, du New Age, de la pensée positive qui distribuent des belles images, des beaux messages pleins d’espoir disant que la lumière a gagné, que les galactiques vont arriver et que sans doute ils sont déjà là. Ici on parle d’amour sans savoir vraiment dire ce qu’il est, on parle d’égo sans plus savoir ce que ce gros mot représente. Ici on continue de vivre dans la dualité avec des doses de positivité pour anesthésier la dure réalité. On perche, on s’échappe, on rêve d’un autre monde, on médite à fond, on devient végétarien car on aime les animaux, on dit « je t’aime » à tout va, on invoque les anges. On crée un monde parallèle en attendant que la population se réveille.
Et pendant ce temps-là…
Et pendant ce temps-là, pendant que l’attention est portée sur tous ces bruits, la conscience de soi est affaiblie, la perception de son pouvoir créateur s’éteint lentement. La clé entre nos mains ne trouve plus la serrure qui permet d’ouvrir la porte du nouveau monde. Le royaume des divinhumains est à l’intérieur de nous, il se construit selon nos choix, notre Divine Volonté. Nous avons la responsabilité de toujours décider de l’endroit où nous portons notre attention, où nous donnons notre énergie. Nous contenons dans notre système personnel tous les moyens des changements d’organisation sociale et il nous appartient de déployer ces moyens en mettant le focus sur ce que nous voulons, et non plus sur ce que nous combattons. Nous sommes véritablement souverains créateurs, des Melchisédech apparus sur la Terre pour régner sur la Cité de la Paix et instaurer le sacré dans tout ce qui est.
L’émission qui est liée à cet article est là :
Catégorie : Articles
Bonjour et merci Marie Odile, je vis et ressens exactement cette situation, mes épouvantails me manquent. Je vois toute la difficulté à vivre le divin. Je me suis bien reconnue dans tout ton article, « la spirituelle en herbe », j’ai hâte de t’entendre ce soir.
Bien à toi
Carole Elora
Un grand merci pour ton commentaire Carole.