La tentation du doute et de la peur

Lorsque vous partagez un document, merci d'en conserver la forme et le fond et d'en mentionner l'adresse sur le présent site : https://unite-jesuis.com/actualités/

Si vous souhaitez me faire part de vos réactions sur le sujet évoqué ci-dessous, vous pourrez le faire en bas de page.

Cet article est lié à l’émission diffusée en direct sur YouTube le jeudi 3 novembre 2022.

Allez, c’est parti, je me lance dans le témoignage de mes états d’âme de ce début novembre, plongé dans l’ambiance cimetière, coloré par l’énergie du scorpion. Comme beaucoup d’entre nous, je suis descendue à la cave chercher un peu des réserves accumulées. Il arrive que le vin se bonifie en cet endroit et il arrive qu’il tourne vinaigre. C’est selon…

En l’occurrence c’est un élément un peu âcre de mes stocks que j’ai remonté à mon rez-de-chaussée de la dualité, tout en me souvenant que j’avais à ma disposition un magnifique étage supérieur avec vue panoramique sur le monde, celui de l’Unité. Ouf, la conscience de l’homme-Esprit unifié en moi aide considérablement à examiner en toute sécurité ce que j’ai le courage de remonter de mes stocks de peurs et de doute.

Photographie d’une sculpture réalisée par Édite qui souhaite rester discrète et que je remercie chaleureusement

Il y a quelques jours en effet, j’ai vécu un grand doute sur l’exactitude de quelques éléments des informations que je transmets. Le conditionnement humain qui lutte encore avec l’inspiration de mon Moi Divin est allé chercher un argument massue pour tenter de m’assommer, et pourquoi pas de me décourager, celui de ma position minoritaire dans le monde des « coachs spirituels » qui diffusent sur YouTube leurs trésors, comme je le fais moi-même.

Les majoritaires et la minoritaire

Majoritaires sont les personnes qui invitent au pardon, une pratique tellement aimée des personnes qui enseignent l’Unité que j’en suis venue à douter de ma captation de l’information que le pardon signifie maintien de la faute et par conséquent jugement, et par conséquent encore vision dualiste des situations. Et si ces fervents du pardon avaient raison et que ma position n’était au fond que le résultat d’un orgueil non conscient ou d’une survivance d’un rejet de la confession imposée dans l’enfance. La question était posée et le doute y afférent a commencé à grignoter la confiance que je construis pas après pas sur le chemin de l’innocence à trouver dans cette incarnation.

Majoritaires sont aussi ceux qui invitent à la fameuse voie du milieu, à cette sagesse qui éviterait soi-disant l’écueil du balancier qui fait aller d’un pôle à l’autre, et bien entendu d’un excès à l’autre. Le problème pour moi c’est que la proposition d’une voie du milieu me fait aussitôt me sentir coincée entre deux forces qui parfois convergent ou parfois divergent. Ma voie à moi, celle à laquelle j’aspire, est celle qui est au-dessus de la dualité, dégagée des forces divergentes et/ou convergentes. Mais tout à coup, j’ai été tentée de croire à on incapacité à vivre la sobriété du sage qui sait sereinement arrêter le mouvement qui conduit à l’extrême. La question là aussi était posée et le doute là aussi a commencé à grignoter la confiance que je construis pas après pas sur le chemin de l’abondance véritable à reconnaître en toutes circonstance sans compulsion ni restriction.

Majoritaires sont encore ceux qui donnent la mort du corps en tant qu’étape incontournable de l’existence humaine, faisant miroiter je ne sais quelle opération magique menant de la maléfique « 3d » à l’angélique « 5d ». Moi aussi j’ai longtemps cru cela, ne voyant pas la responsabilité que j’avais d’alchimiser ma personnalité pour maîtriser la densité de mon corps. Mais tout à coup la voix du séparateur a murmuré que sans doute je déniai la mort parce que j’en avais peur. Même si je me suis souvenue tout à coup que l’option de l’éternité dans l’humanité me demandait un immense courage et une foi absolue, la question là aussi était posée et le doute là aussi a commencé à grignoter la confiance que je construis pas après pas sur le chemin de la conscience de ma divinité manifestée, de ma responsabilité à autoriser la transfiguration ici, au sein de cette humanité.

Écorce peinte par Catherine Tissier dont je salue le talent et que je remercie chaleureusement

Il y a eu ainsi plein d’autres majorités qui sont venues à ma conscience fragiliser ma position minoritaire dans la sphère des spirituels engagés. J’aurais pu me laisser aller à une nouvelle descente à la cave où j’aurais trouvé encore quelques stocks de peurs, de doutes, de dévalorisation, d’espoirs anesthésiants, de morale faussement sécurisante mais m’indiquant le « camp du bien » si souvent présenté aujourd’hui. La bien-pensance utilisée avec brio par les institutions de la société ces deux dernières années peut, dans la sphère de la spiritualité d’aujourd’hui, se déguiser en invitation à une souveraineté qui cache en réalité une prolongation de l’obéissance aux règles de la dualité. Les canalisations sont authentiques mais passent toutes, chez moi comme chez les autres, par le prisme de la représentation du monde et de l’humanité du transmetteur.

Le retour à la responsabilité du choix effectué

En restant au rez-de-chaussée, j’ai largement eu le temps de visiter encore d’autres dossiers car JE SUIS est généreux et profite de ma disposition aux fouilles archéologiques, pour me montrer ce que j’ai à sortir du sable où de vieux vases étrusques personnels ont été conservés. À un moment, j’ai clairement vu le jeu pernicieux du séparateur venant titiller le 5ème élément de la personnalité, celui qui donne envie d’appartenir à des groupes, à ne jamais être isolé, à surtout ne pas vivre l’expérience de Jonathan le Goéland qui fut banni de son camp. À un moment, j’ai clairement senti l’appel à monter à l’étage de l’Unité et à sentir ce qui se passait alors en moi en voyant depuis le sommet de moi-même les situations évoquées. Et je suis montée, et j’ai senti. J’ai senti que même si je devais être seule sur ce chemin, sans même un seul ami, sans collègue avec qui échanger, je maintiendrais mon choix. J’ai senti que je n’avais pas besoin d’avoir raison en décrétant que les autres auraient tort, j’avais besoin de sentir dans mes entrailles la flamme de vie, la puissance du feu sacré qui anime ce que je suis dans cette humanité. J’avais besoin d’être moi-même ma référence et d’avoir le courage de porter avec ma totale responsabilité le courant que JE SUIS vient manifester au sein de l’humanité.

Alors que ceux qui aiment le pardon continuent de pardonner, que ceux qui aiment la mort continuent de s’y préparer, que ceux qui aiment la voie du milieu continuent de marcher en équilibre, que ceux qui se mettent dans le camp des purs et promettent le feu de l’enfer aux impurs qu’ils ont reconnus, continuent de procéder à leur tri ! J’ai finalement assez à faire à écouter mon ressenti et l’inspiration de mon JE SUIS. C’est une occupation à plein temps, je la choisis, je la chéris.

L’émission du jeudi 3 novembre 2022

30 contributions

  1. Immense gratitude Marie Odile pour ce don constant de toi, de ton unité, ta sincérité, ta transparence. Quelle grâce! Quelle chance d’avoir eu vent de toi, de vous, de nous un , il y a peu, comme par hasard! Depuis j’ai mal aux oreilles d’y avoir les écouteurs , les yeux flous de tout regarder, souvent en différé. Je suis, Je viens . OUI. merci pour ton incroyable précision et ton talent avec les mots, ta clarté et cette voix qui vient tout au fond de mon corps, au cœur de mon être, au sein de partout, toucher, danser, mon un, mon tout, mon essentiel.
    Grâce, qrâce, grâce,merveille! Oui service, ce sens du service me touche infiniment, quoi d’autre dans cette nativité de chaque instant
    À bientôt
    À maintenant

  2. Chère Marie-Odile, merci beaucoup pour ce texte, pour tes doutes et pour ta sincérité! C’est bon signe de douter non? Tant mieux si tu doutes! Sache juste que depuis que j’écoute tes guidances il se passe vraiment beaucoup de choses en moi! Ça vibre, et fort! Une partie de moi se met en joie à l’intérieur de moi quand je t’écoute et dit : « OUI OUI C’EST ÇA!!! Oui c’est juste!!! Génial oui c’est ça!!! » Et depuis que j’ai entendu ta façon de voir le pardon ça m’a libéré de qqch! Un poids en moins et beaucoup plus de tolérance et d’acceptation vis-à-vis de moi-même et des autres!!! Je connais pas mal les textes bibliques et j’ai fait un peu d’hébreu! Je ne croyais pas trop à la résurrection, à la transfiguration, à l’ascension, à l’immaculée conception mais là avec tes explications, de nouveau, il y a cette partie de moi qui dit : « mais oui c’est bien sûr! C’est ça!! Tout s’éclaire! »
    En hébreu aux cours j’avais posé la question: Pourquoi a-t-on Eloïm au pluriel au début de la genèse lors de la création du monde puis plus rien, et seulement Adonai ensuite? » « je ne sais pas » m’a-t-on répondu! Et là avec toi, tout s’éclaire! Tu me donnes des réponses qui tiennent la route! Souvent quand tu parles j’ai l’impression que ce ne sont pas tes mots à toi, mais que tu lis ou que tu écoutes qqun et que tu retransmets ! Enfin bref, continue! J’ai lu Eckart Tolle et je sentais que ça vibrait dans mes mains! Quelques lignes plus loin il dit: « si vous ressentez des vibrations ou des fourmillements dans les mains c’est bon signe… » avec Annick de Souzenelle, il y a fort longtemps, je l’écoutais et je disais: « je ne comprends pas ce qu’elle dit avec ma tête mais je comprends avec mon ventre et je sais que c’est juste! » Et maintenant j’écoute Marie-Odile Sansault et je sens que c’est juste juste!!!
    Alors MERCI MARIE-ODILE!!!

    1. Je crois qu’on est invité à sortir du pardon parce qu’on est coupable de rien, de s’élever au dessus hors dualité en accueillant ce qui est présent dans chaque situation, chaque expérience et qu’on est la vie et la résurrection sans passer par la mort aujourd’hui. Merci Marie Odile de rester fidèle à ce que tu ressens et qui tu es.

  3. Bonjour Marie-Odile, encore une fois je prends connaissance de ton témoignage en décalé. Je n’ai pas encore écouté la guidance en direct d’hier. Le témoignage que tu publies est autant puissant, le fait qu »il précède l’assemblée permet un ancrage des vibrations que JE SUIS exprime à travers toi. Je suis attirée instinctivement par tes partages écrits car les mots que tu choisis si justement « soulagent » et « soignent » rien que par leur utilisation.
    Tu es une femme parfaitement imparfaite ce qui rend ton témoignage abordable et « parlant  » pour l’être parfaitement imparfait que je suis.
    Merci beaucoup pour cette voie que tu as choisie et cette voix que tu te proposes d’être pour nous tous.
    À bientôt
    Sabrina

  4. Depuis que Je suis ce que tu proposes, je regarde de moins au moins d’autres guidances, cependant encore curieuse parfois d’écouter ces « êtres de lumières » comme ils se nomment, et mon constat c’est que tu es Unique MarieOdile ! Alors oui j’imagine les doutes et la solitude qui peuvent se présenter, c’est l’apanage des pionniers peut-être ?! Dans tous les mondes visibles et invisibles il me semble avoir compris qu’il y a différents niveaux de consciences, sur Terre et ailleurs…. Aujourd’hui, pour moi, tout sonne juste dans ce que tu es et ce que tu transmets. C’est une voie exigeante et solitaire que ce chemin, même si on est tous ensemble pour ce UN. Tout le vocabulaire encore parfois employé par d’autres guides, comme le Pardon ou autres termes me grincent aux oreilles…J’essaie d’expliquer autour de moi ce que ce mot pardon contient de dualité, mais qui veut l’entendre ? Je me sens bien seule aussi souvent…avec les autres, mais jamais avec moi hahaha !!! Et jamais dans cette assemblée que nous avons créée. Tu es loin devant mais on arrive en courant !!!

    1. C’est absolument magnifique ce que tu écris Agnès, je suis fort touchée car évidemment comme toi, lorsque j’entends d’autres personnes pour qui j’ai de l’estime, je me trouve un peu penaude et l’instant d’après je me juge orgueilleuse. C’est le processus sans doute de construction de la confiance en soi.
      Merci d’être là si impliquée dans l’assemblée.

      1. Tes réponses à nos commentaires sont des cadeaux….Merci beaucoup.
        Je vois que j’utilise encore le mot « exigeant » pour qualifier le chemin, alors qu’il n’est plus adapté. Il faudrait trouver un synonyme qui parle plutôt de « la précision » que demande le processus alchimique. Etre précis c’est logique si le but à atteindre est le coeur de la cible ! C’est marrant de constater que les mots vibrent différemment en fonction de notre évolution, comme si ils changeaient avec nous. Logique puisque tout est vibrations ! Et trouver les mots justes est un exercice énorme que je dois accomplir, car je vois bien que si je passe pour prétentieuse, alors que mon intention est de partager pour éclairer c’est que je ne m’exprime pas correctement ou manque d’alignement… Je dérange alors que je souhaite le contraire. Ca fait partie de mon chemin de corriger cela, ça demande une présence à soi…Il y a surtout un lâcher prise à faire sur ce besoin d’argumenter, de changer les choses (l’enfer est pavé de bonnes intentions)…. Juste être ! Et si possible dans la Joie ! Mais là encore j’ai constaté que la Joie peut déranger… Halala !! Quelle aventure !! Tous ensemble, tous ensemble yes yes !

  5. Bonsoir Marie Odile, Merci pour tes doutes, merci d’oser les exprimer. moi aujourd’hui c’est le doute de l’amour pour cette humanité qui me taraude,et tout ça pour des problèmes bassement matériel de voiture en panne depuis 2mois, d’un constructeur qui me titille sur l’injustice, et j’ai beau connaitre tous ces outils , je me sens excédée par cette 3D. Vivement la 5D.
    Elora

    1. Comme je te comprends ! Le véhicule empêché d’avancer est sans doute fort en résonance avec ton corps et je crois que tu as là, l’occasion d’aller voir ta relation avec toi-même. Exactement comme moi avec les situations que je décris ici. Merci à toi.

  6. Bonsoir Marie-Odile ! Ce soir j’ai été inspirée à lire jusqu’au bout cet article. Merci de cette introspection partagée avec authenticité, humilité. J’adhère à ton concept. Pour autant, j’aime le pardon, non pas comme « se faire pardonner pour une faute », plutôt comme une forme d’acceptation, pour mieux transmuter un événement. Cela a porté ses fruits et réglé maintes situations. Voilà pour moi, et j’ai hâte d’être à Notre RV Yop yop

    1. Absolument d’accord pour aller dans l’acceptation. Oui, il s’agit bien d’utiliser le mot adéquat pour soulager le poids énorme de la culpabilité que transporte le mot pardon qui dit qu’il y a faute. C’est tout autre chose de faire une démarche d’acceptation profonde sans qu’il n’y ait de victime ou de coupable. J’aime la précision des mots et suis vigilante aux intentions cachées dans l’emploi d’un vocabulaire qui a besoin d’être défini.
      A tout à l’heure et merci de ta contribution.

  7. Au fil du moment présent qui m’est donné, je vois tout le courage, la foi, le discernement, la sagesse, l’équilibre et bien d’autres choses encore qu’il convient de saisir à chaque instant en moi-même auprès de Je Suis pour me détourner de la tentation de la peur, du doute et de l’ignorance. Et je présume que c’est ainsi pareil pour toi Marie-Odile et pour chacun d’entre nous incarnés ici-bas. Rien ne semble acquit, tout est remis en question à chaque étape de la journée. Et pourtant je décide que j’y arrive, quoiqu’il m’en coûte, c’est mon choix et je proclame du haut de moi-même en mon Christ uni : c’est accompli. Je repense à ce grimpeur Français nommé Patrick EDLINGER à qui une interview donnait l’occasion de parler de la peur lors de ses ascensions : il disait ne pas chercher à la combattre, mais à la « gérer », la contourner tout simplement. Avec mon amour inconditionnel. Patrick.

    1. Rapide comme l’éclair, Afifa !

      Merci de tes compliments qui me touchent. Et dire que je craignais d’avoir été trop raide dans cet article ! Ton petit mot vient à point nommé car j’y sens ton enthousiasme. Merci.

      Marie-Odile

    2. Te mettre à nu ainsi Marie Odile me réconforte, me donne des ailes, je me donne plus grande confiance à chaque fois, je vois mes peurs mes doutes… et j’ai confiance,ma foi grandit …. Nos JeSuis nous font tenir debout, de plus en plus conscients de l’unité en nous et partout !
      Une joie grandissante m’envahît, je ressens fortement l’alchimie qui s’opère en chacun de tous !
      Gratitude infinie Marie Odile, à nous tous JeSuis.

        1. Moi aussi, j’adhère pleinement à ta vision de l’innocence parce qu’elle réfute la culpabilité qui tend à maintenir l’homme dans la servitude et à le manipuler à souhait. Et Jésus nous le rappelle dans tes guidances Marie-Odile régulièrement. En même temps je conçois que le pardon soit pour une majorité encore une démarche importante voire indispensable pour s’affranchir d’un fardeau émotionnel par exemple. Ce n’est qu’à une prochaine étape de conscientisation que l’on peut réaliser qu’il n’y avait pas lieu de culpabiliser…
          J’aimerais aussi partager avec toi mon malaise quant à l’expression « être au service de » mon Je suis, de la Source…
          J’y entends aussi la notion de serf, de servitude et quelque chose me semble dissonnant par rapport à ta volonté clairement exprimée de liberté, de souveraineté qui me semblent aussi essentielles sur notre chemin spirituel. Est-ce qu’une autre expression ne serait pas plus heureuse?

          1. Pour moi être au service de Je suis est juste. Car ainsi je rend « service  » à mon Je suis d’être qui je suis.

Votre contribution :

Vous souhaitez vous exprimer, contribuer à l'évolution de la conscience sur ce sujet ?
Ecrivez votre commentaire ici et envoyez-le-moi afin que je puisse le publier.