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Sans aucune raison apparente, j’ai depuis ce matin, la sensation que cette journée du vendredi 26 août 2022 est très spéciale. Je lui trouve une certaine gravité, une importance particulière, comme si sa profondeur allait marquer un changement majeur dans mon existence. Elle est une pièce de plus dans le grand puzzle de l’année 2022 et de son été « machine à laver en position essorage ». Les processus alchimiques se succèdent et la nécessité de transformer le moindre gramme de plomb en or est évidente, apportant chaque jour une modification des repères, un déséquilibre, une saillie des blessures les plus anciennes qui réclament soin et cicatrisation.
Installer l’innocence parfaite encore jamais vécue par l’humanité
Progressivement, je m’avance vers l’innocence parfaite en moi et, par conséquent, l’effacement de toute trace de culpabilité. Je vois combien subrepticement, insidieusement, le fait de l’existence dans la matière dense a été l’objet de la croyance profondément incrustée d’une faute que les humains auraient commise.
Je mesure ces jours-ci l’importance de la culpabilité que nous portons collectivement et que je porte personnellement. La culpabilité n’a pas besoin de faute, l’existence elle-même constitue une faute, un crime de lèse-majesté : il suffit que la conscience de soi, le JE se sente différent de l’Esprit Amour Principe Créateur pour que l’humanité croie qu’elle a fauté en se créant elle-même.
La perception de soi par la conscience, un outil de la culpabilité ?
C’est un peu le chat qui se mord la queue : pour revenir à l’état d’Unité en l’Esprit que nous sommes de toute éternité, nous avons à mobiliser notre conscience pour nous souvenir de notre substante UNE, mais le seul fait de disposer d’une conscience nous donne l’impression d’être « autre chose » que le créateur qui s’est doté d’un outil de perception de sa création. Notre « JE » a donc une grande responsabilité puisqu’il est la cheville ouvrière de la dualité et le pont qui permet de revenir à l’Unité. Le JE organise la manifestation de JE SUIS dans une création polarisée pour pouvoir décider ensuite de réunir, par l’Amour force de cohésion, les pôles qui vont s’opposer.
Au final, le choix des humains est résumé de manière binaire : soit le JE reconnaît le divin dans toute la création et dans les créatures qu’il perçoit et il se comporte en cohérence avec sa reconnaissance du sacré en tout, soit il évalue selon sa grille personnelle le niveau de bien et de mal dans ce et ceux qu’il observe puis condamne, sanctionne, exclut ce qui lui semble contraire à sa règle, au « bien ».
Dans la seconde attitude, je vois aujourd’hui une manifestation non consciente de la culpabilité de l’observateur qui croit avoir créé quelque chose ou quelqu’un qui serait autrement que divin. Même lorsqu’il se sait Divin créateur, l’être peut croire que sa création serait dépourvue de sa Divine Présence et craindre que son œuvre soit mue par « le mal », le désir de séparer encore et encore ce qui était UN. Dans cette seconde attitude, l’être ne sait plus aimer. La condamnation qu’il décide à l’égard d’autrui est en réalité une projection de sa culpabilité non consciente sur ce qui l’entoure ; c’est sa manière d’appeler à retrouver la puissance unificatrice de l’Amour.
La projection de la culpabilité dans les jugements émis et dont nous sommes l’objet
Lorsque je suis l’objet d’une telle condamnation, d’un verdict jugeant que je serais quelqu’un de « mal », j’ai l’opportunité de voir en moi le juge humain qui a oublié le créateur qui a mis du divin dans toute sa création. J’ai aussi l’opportunité de voir comment ma propre culpabilité non consciente et non gérée est mise en scène, en mots, en actes par les acteurs merveilleux que j’ai « recrutés » pour me montrer la nécessité de sortir de la croyance qu’exister dans la matière est une faute très grave.
La culpabilité non gérée attend que JE la rencontre et la traite en rétablissant l’innocence car de faute, il n’y a point. À défaut de cette confrontation redoutée, la stagnation de la culpabilité dans la non conscience va provoquer une recherche permanente de punitions, de sanctions et donc de souffrances.
Une issue au pêché originel
Aujourd’hui, j’ai vu le mécanisme en moi. J’ai vu ma croyance non consciente que ma puissance créatrice, commune à toutes les créatures humaines, serait maléfique, manipulatrice, condamnable. C’est le grand pêché d’Ève, le fameux « c’est ma faute, c’est ma très grande faute » que tant d’humains ont ânonné durant des années. Le mécanisme personnel est commun à l’ensemble de l’humanité.
Bien évidemment, je sais corriger mentalement cette croyance totalement erronée. Le hic, le souci, c’est que la rectification mentale ne suffit pas car il s’agit de déprogrammer les cellules du corps qui ont été kidnappées par la légende humaine. Il s’agit de confier à l’Esprit Saint la dissolution de ce pavé qui nous portons sur la nuque, les épaules, le dos. L’humaine qui manifeste le JE SUIS ne sait pas faire, mais le Christ en moi sait faire. Seule, je peux un peu, avec l’assemblée des personnes désireuses, comme moi, de se libérer de la culpabilité et de consolider en eu l’état d’Unité, je peux beaucoup mieux. Alors si vous le souhaitez, je vous invite à laisser le Christ dissoudre les scories de la légende humaine pour que le cristal pur lumière que nous sommes vive dans notre corps et que notre sang devienne or.
Merci à tous les volontaires.
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