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Aujourd’hui, 9 février 2022, je me sens interpellée par la non conscience de notre réalité intérieure qui surgit à notre insu dans nos comportements lorsque nous croyons contrôler les situations. Cette non conscience de nos réalités intérieures profondes me semble être un des grands écueils à l’avènement de la Vérité au sein de l’humanité.
Les blessures profondes maintenues dans l’ignorance
À force d’écouter les biographies des personnes que j’ai rencontrées dans les groupes que j’ai organisés et animés, à force de scruter ce que je vis au plus profond de moi, je ne peux que constater que tous nos problèmes relationnels sont la conséquence de l’ignorance que nous maintenons de notre enfant intérieur blessé. Je sais que la notion de l’enfant intérieur est souvent niée, décriée. Pour moi l’expression « enfant intérieur blessé » est l’équivalent de « bagage émotionnel » construit dans les premières années de l’existence, ou encore de karma, le karma étant l’outillage d’évolution soigneusement choisi pour l’incarnation en fonction du dharma, du projet que JE SUIS se propose de mettre en œuvre par l’être humain qui va le manifester sur la Terre.
L’enfant intérieur blessé a une réalité psychologique avec les émotions, et une réalité organique avec les informations contenues dans le liquide intracellulaire. C’est ce qui permet au « JE », capitaine de l’embarcation humaine terrestre, d’avoir des situations émotionnelles à gérer, de pouvoir aller chercher en JE SUIS, présent dans le noyau des cellules, les ressources nécessaires à la satisfaction des besoins restés en jachère. Les émotions en effet sont la conséquence d’une résurgence de besoins insatisfaits ayant généré un déséquilibre psycho-affectif dans les premières années de l’incarnation.
Il y a aussi une émission « La télé de l’Esprit » sur les émotions sur mon antenne YouTube.
Le cadre est posé pour comprendre le dispositif de base. Le problème c’est que rarement, nous aimons retrouver le déséquilibre psycho-affectif resté en jachère et qui ressurgit pourtant à la faveur de situations de relations humaines où notre intimité est mobilisée, « convoquée ». Si nous laissons migrer à notre conscience une émotion de peur, de colère ou de tristesse, nous avons vite l’impression de devenir un crabe sans carapace. Nous vivons sans plaisir l’impression de fragilité et de vulnérabilité. Dans notre processus de survie, nous nous raccrochons alors le plus souvent à une posture de contrôle qui va nous permettre de maintenir un équilibre, une image stable de nous-même. Le dispositif de contrôle est mis en place pour esquiver la rencontre avec notre fragilité d’humain qui a oublié qu’il est un dieu incarné.
La nécessaire remontée de la Vérité
Mais tout comme aujourd’hui dans notre société la vérité est en train de remonter de partout et de provoquer l’effondrement des structures, notre vérité intérieure finit toujours par se présenter à nous pour que la conscience la traite et que le maître que nous sommes satisfasse enfin les besoins enfouis en allant chercher en nous, en JE SUIS, les ressources spirituelles adéquates. La rencontre avec les émotions est alors source de croissance spirituelle et la liberté d’être est au bout du chemin, même si elle passe par la déconstruction de notre image.
Dès lors que la vérité cherche à jaillir dans le collectif humain, il est tout à fait logique qu’elle cherche de la même manière à se faire connaître au niveau individuel. Pour ce grand passage tous les humains sont poussés à passer de la non conscience à la pleine conscience d’eux-mêmes, première créature, première « terre » à spiritualiser. Les émotions s’imposent « à l’insu de notre plein gré » pour reprendre l’expression d’un coureur cycliste qui avait refusé de rencontrer ses limites en se dopant. Notre dopage à nous, c’est le contrôle de notre image intérieure. Cependant, comme le coureur cycliste finalement pris en flagrant délit de tricherie, nous finissons toujours par devoir aller regarder la blessure résiduelle qui nous a fait adopter le comportement de survie de l’animal blessé qui ne peut pas être secouru par sa pensée contrôlante. Autant décider que nous sommes prêts à aller voir tout ce qui reste sensible, voire douloureux dans nos bagages terrestres, en ayant conscience que JE SUIS nous donne en abondance les moyens de satisfaire tous nos besoins psychiques, avec bien plus de fiabilité que n’importe quel humain ne peut le faire.
Faire preuve de courage et d’humilité
Je reconnais que cela demande du courage et de l’humilité. Courage de plonger dans le grand bain des émotions que nous avons tant voulu éviter, et humilité de renoncer à la belle image stabilisée que nous avons fabriquée de nous pour ne pas souffrir. Mon expérience m’enseigne que la peur d’aller voir est bien plus douloureuse que la visite elle-même : je me suis souvent fait une montagne de ces plongeons alors qu’en réalité, c’est la décision de cesser de contrôler, et donc de lâcher prise, qui est la plus coûteuse en énergie. Après, JE SUIS, tout amour, fait le nécessaire pour que les besoins soient satisfaits et que la vie relationnelle redevienne un fleuve tranquille, jusqu’à la prochaine esquive si l’enseignement n’est pas encore totalement intégré. Mais au moins, le mode d’emploi est connu et expérimenté !
Ce thème a fait l’objet d’une émission le jour même de l’écriture de cet article. Cette émission a donné l’opportunité d’un soin destiné à l’humanité :
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Cette photo est sublime , magique …. Cette présence au centre , au cœur, et ce tourbillon de la vie autour d elle dans l’immensité du ciel ….. merci pour ce partage . Et merci pour toutes ces intentions et attentions….
Merci Marlène. J’aime aussi beaucoup cette photo.
Bonjour Marie Odile,
Je vous écoute depuis quelques temps et vos partages résonnent fortement en moi. Cependant, il est rare que je puisse participer en direct à vos interventions sur YouTube. Est-ce que le fait de l’écouter en temps décalé me permet de m’inclure totalement au « cercle » des personnes recevant l’énergie transmise? ( dans un état méditatif) ou faut-il être totalement synchro dans le temps présent ?
Merci
Bonjour Emmanuelle,
Aucun problème pour l’écoute et l’action en différé. Les ondes de JE SUIS ne sont arrêtées ni par l’espace, ni par le temps. Bienvenue dans cette assemblée.
Marie-Odile
Merci, merci pour ce texte et le partage de ce soir sur la colère, la tristesse et la peur. Ils m’ont énormément touchés car en effet en ce moment où j’ai décidé d’embellir (peinture et tapisserie) dans mon appartement avec un ami qui est là tous les jours. Je vois tout ce qu’il me renvoit (peur, contrôle, impuissance etc) j’ai pu, plusieurs fois, la nuit, accueillir ce qui se passait même l’inconfort. Respirer et sentir que ça se calmait. Le lendemain, face à lui, je voyais que le calme était là et c’était bon. Encore Merci
Merci infiniment d’illustrer les propos tenus par le vécu, l’expérience. Les émotions sont de vraies enseignantes spirituelles.