Nouvel épisode

Lorsque vous partagez un document, merci d'en conserver la forme et le fond et d'en mentionner l'adresse sur le présent site : https://unite-jesuis.com/actualités/

Si vous souhaitez me faire part de vos réactions sur le sujet évoqué ci-dessous, vous pourrez le faire en bas de page.

Bonjour à toutes et à tous,

Une année et demie sans vous écrire, sans vous proposer de rencontres.

Une année et demie à m’enraciner sur un coin de terre, dans la verdure, au milieu des sources, au cœur de la nature.

Une année et demie de solitude relative, de grandes journées de silence, de grands moments de reliance avec ma source, avec ce que JE SUIS.

Une année et demie de maturation, d’introspection pour qu’émerge à ma conscience ce qu’être Femme-Esprit veut dire aujourd’hui dans le concret du quotidien, dans la densité de mon humanité.

Une année et demie pour des rencontres aussi, ponctuelles, au gré des intuitions, des envies, des opportunités pour apprendre à sentir ce que je désire vraiment vivre avec mon prochain.

Arrive en même temps que se profile le printemps 2017, le moment de fermer cette parenthèse active et féconde et de commencer un nouvel épisode du feuilleton de mon existence.

Une perception de moi revisitée

Grâce à ces soixante années d’expérience de l’incarnation en tant que Marie-Odile SANSAULT, je commence à avoir un peu de recul et à voir les différentes vies que j’ai eues dans cette vie. Je perçois chacune de ces vies comme autant de tentatives d’être l’expression fidèle de l’âme contenue dans mes cellules, elle-même ambassadrice de l’Esprit, de JE SUIS.

En arrivant sur la terre, par l’intermédiaire de mes parents de chair, j’ai d’abord consacré l’essentiel de mon énergie vitale à m’adapter à l’environnement humain et terrestre auquel JE SUIS a désiré participer. Mon désir profond d’être moi a souvent été éteint par mon désir impérieux d’appartenir aux groupes successifs au sein desquels j’étais plongée. Petit à petit mon besoin d’appartenir au monde a diminué tandis qu’au contraire mon besoin d’être vraiment moi, est devenu vital. Petit à petit, il m’est de plus en plus possible de m’affranchir du regard d’autrui, d’exercer mon libre arbitre en fonction de mon ressenti profond, de mon intuition.

A L’Oliverie, le coin de terre où désormais je vis, j’ai assez vite compris que mon âme m’avait inspirée à choisir un lieu fort ressemblant à mon point d’atterrissage dans cette incarnation : ruralité profonde, hameau de trois maisons, petit bois, nécessité de « travailler » la terre, isolement, etc. Ces conditions que j’avais tant critiquées durant mon enfance et mon adolescence, voilà que là, je les choisissais intentionnellement. Petite farce pour me rappeler que cela même que j’avais détesté autrefois n’était en réalité que mon propre choix, parfait pour le karma que « JE SUIS » se proposait de transformer ici en dharma. Belle invitation à dire encore une fois totalement « oui » à ma condition humaine, à mon histoire, à mes déterminants familiaux. Je reconnais mes conditions d’arrivée sur la terre en tant qu’atouts pour jouer, pour expérimenter l’Esprit dans la matière, pour manifester ce que JE SUIS.

Ces bases une fois encore revisitées, j’ai pu progresser dans l’acceptation de la forme, de la densité, de la pesanteur, de ma dimension humaine et me sentir prête à ré-ouvrir mes bras au monde, pour recommencer à agir visiblement et témoigner. C’est ainsi que vient d’être créé un nouveau site Internet, toujours nommé « unité-jesuis » mais reconstruit totalement pour correspondre à la perception que j’ai de moi actuellement.

C’est avec une grande joie que je vous invite à aller visiter ce site, réalisé avec la complicité fraternelle de Philippe LE DUAY (comtoimeme.com/), au terme d’un processus guidé par nos âmes.

Vous y trouverez la présentation des rencontres que je propose et une possibilité dans les pages « actualités » de me faire part de vos réactions et ainsi de contribuer à l’évolution de la conscience sur les sujets abordés dans les témoignages que je mets en ligne.

Une posture dépourvue de fonction

En allant plus loin dans l’acceptation de ma condition humaine, je vais plus loin aussi dans la conscience de l’Esprit que je suis. Inévitablement cela me conduit à reconsidérer la posture avec laquelle je souhaite être en relation avec les autres, la posture à partir de laquelle je ressens d’agir pour accomplir ce que JE SUIS, via mon âme, désire faire dans la matière. Très vite une évidence s’impose à moi : je ne souhaite plus, je ne peux plus pratiquer la relation d’aide. Autrement dit, dans toutes mes relations, je désire être en position de symétrie. L’asymétrie inhérente à la situation d’aide est devenue pour moi source de souffrance. J’ai eu besoin d’aider toutes ces années non seulement parce que j’en avais le goût et le talent, mais aussi pour compenser la certitude que si je ne donnais rien, je n’avais pas le droit de vivre. Le fait d’aider les autres redorait momentanément la piètre image que j’avais de moi. Étape nécessaire et source de grandes joies, mais qui doit prendre fin.

Grâce à ces 18 derniers mois durant lesquels je me suis centrée essentiellement sur moi, veillant à ne pas me retrouver en train de répondre aux demandes d’aide, implicites ou explicites, je me suis apporté la preuve que ma valeur est liée à la présence de l’Esprit en moi, je me suis souvenue que ma légitimité d’humaine tient à la Volonté de mon être divin d’expérimenter une nouvelle fois l’humanité. Les évaluations dont, comme nous tous, j’ai été l’objet tout au long de mon existence, les calculs de mérite, les efforts pour correspondre à ce que je croyais qui était attendu de moi ne peuvent en rien agir sur le sentiment de ma légitimité, ne peuvent en aucun cas chasser la sensation d’être une nullité dont l’imposture va être découverte.

Le mandala de Laure

Je comprends aussi qu’un de mes marquages de naissance est de ne pas avoir répondu aux attentes, probablement non conscientes, de mes parents. De ce marquage est venu une propension à croire que je n’en ai jamais fait assez pour mon environnement, pour les autres et que c’est pour cela qu’ils ne sont pas heureux. En cette année et demie, j’ai cessé de faire pour les autres et j’ai vérifié que cela n’avait pas changé grand chose à leur bonheur, mais que par contre cela avait grandement impacté mon bonheur à moi. Je me suis accordé plus d’attention, je me suis donné plus de soin mettant en application ce que j’ai si souvent enseigné : j’écoute mon ressenti, je lui accorde du crédit et j’agis en fonction de lui. J’ai pu aussi vérifier que lorsque je ne mettais pas en œuvre cette devise du maître, les événements concrets de la vie quotidienne venaient me rappeler mon engagement et m’invitaient, parfois durement, à revenir à ma guidance intérieure.

Guider, éclairer, enseigner, soigner restent bien les quatre axes de ce que je ressens avoir à faire dans le monde pour être mon âme. Je vois aujourd’hui la réalisation de cette mission non plus par une fonction particulière dans un groupe, mais par le seul fait de témoigner de moi en Vérité, par le fait d’être le plus possible Marie-Odile, femme-esprit qui se souvient de qui JE SUIS de toute éternité, par le fait de vibrer sur ma propre fréquence.

Les rencontres à L’Oliverie

Je reviens donc vers vous avec de nouvelles propositions de rencontres où la relation d’aide, et donc l’asymétrie, a disparu. Place désormais à des rencontres amicales où chacun témoigne de soi, de ce qui est accessible dans sa conscience au moment présent. Dans ces rencontres, j’ai rendez-vous avec moi-même, comme mes convives ont rendez-vous avec eux-mêmes, je participe aux échanges au même titre que les autres personne présentes, sans animer, réguler, accompagner.

Ma responsabilité, au cours de ces rencontres est d’offrir un espace-temps favorable à l’expression totale de sa vérité, à l’élévation de sa fréquence, à la conscience de l’unité esprit-matière, humain-divin. Tout comme le désert fut ces dernières années une oasis pour se connecter à sa source, l’Oliverie est une oasis de verdure pour être soi dans sa totalité, être avec les autres dans sa vérité, être homme/femme-Esprit bâtisseur d’un monde où l’Amour est la loi.

Et pour que l’unité Esprit-Matière soit toujours en ligne de mire, je propose que certaines journées de rencontres soient organisées autour du jardinage ou de la cuisine. J’aime plus que tout que la spiritualité soit incarnée, que la méditation et la prière soient pratiquées dans chacun de nos actes les plus ordinaires et concrets, que la pleine conscience soit là en permanence. En regardant dans le rétroviseur ces 18 derniers mois, je vois que la dimension spirituelle n’a pas été extraite de mon quotidien par une pratique, une forme spécifique, mais au contraire vécue derrière ma brouette dans le jardin, en faisant la vaisselle, en échangeant avec les visiteurs venus passer une journée. Quelle joie de me souvenir que je suis esprit manifesté en tondant l’herbe, en épluchant les légumes de la soupe, en racontant à un frère ou une sœur ce qui est dans mon cœur !

Et l’argent dans tout cela ?

Vous qui me lisez aujourd’hui, peut-être vous souvenez-vous que depuis 2009, j’ai expérimenté la dé-monétarisation des prestations que j’animais, afin de situer mes échanges avec vous au niveau subtil, d’âme à âme. Pour pouvoir vivre pleinement cette expérience je m’étais allégée des charges inhérentes à la gestion d’un logement et avais fait le choix du nomadisme, dans une version moderne et donc confortable, qui m’a conduit à me faire accueillir là où j’étais appelée à organiser des groupes et animer des séminaires.

En 2015, avec la nécessité de changer la forme de mon action, vient aussi le besoin de me ré-enraciner et de me sédentariser dans un lieu dont je dois prendre la responsabilité. Avec un maison, reviennent les charges, les besoins d’argent pour l’équipement et la maintenance. Je dispose du capital de la vente de ma précédente maison pour faire face aux investissements, le RSA venant à la rescousse pour les frais de la vie quotidienne.

La tentation est alors grande de reprendre une activité rémunérée pour avoir des revenus et aménager la vieille grange accolée à la maison et qui représente un grand potentiel d’accueil de groupes. A cette perspective, je ne ressens que poids et obligation et aucunement de joie. Je vois vite comment le lieu que j’habite pourrait devenir un projet en tant que tel et perdre sa place d’outil au service de ce que mon JE SUIS désire accomplir.  La pente est glissante mais mon âme est puissante. Je laisse mûrir encore, passer les semaines et les mois, totalement confiante dans le processus et en septembre 2016, la lumière se fait sur la forme que je souhaite donner à ma présence dans le monde.

En organisant des rencontres  chez moi, je décide de mettre le coin de terre que j’occupe à l’Oliverie à la disposition de celles et ceux qui désirent contribuer à l’émergence de la société des hommes et femmes Esprit. Il me paraît donc approprié que les visiteurs contribuent à la maintenance du lieu-ressource qui les accueille, donnant une sorte de colocation à la journée, comprenant aussi de la co-restauration lorsque je prépare les repas. La formule est d’ailleurs de plus en plus répandue dans divers secteurs et entre dans un dispositif appelé officiellement économie collaborative.

Avec ce choix, j’ai la sensation de continuer l’expérience de la responsabilité partagée, de la conscience des échanges humains réalisés simultanément au plan densifié et au plan subtil.

Pour finir

Avant d’écrire les derniers mots de cette lettre qui ouvre un nouvel épisode de mon existence, je veux encore dire que je ressens beaucoup de joie à retrouver une forme pour agir dans le monde. Ma joie est accompagnée d’une petite peur, comme à chaque fois qu’une merveille est là. Je dois dire qu’il m’est arrivé de m’inquiéter de ne rien voir venir à ma conscience car j’avais imaginé que 6 mois suffiraient à l’émergence de propositions à vous retrouver. Là, je vois que le moment est bon, que ce printemps 2017 est propice à revenir dans le monde, à vous écrire, à vous inviter.

Merci d’être là.

Bonus inattendu

J’avais terminé l’écriture de cette lettre le 23 février alors que le site n’était pas encore tout à fait prêt pour vous l’envoyer. Durant ces contractions nécessaires à la naissance, j’ai refait durement l’expérience de la gravité et de la pesanteur en… chutant du haut de l’escabeau, le samedi 25. Tombée de haut, comme quand je suis arrivée dans cette existence, je suis partiellement immobilisée et dois me soigner. Je mise sur les forces de l’Esprit pour conduire mon autoguérison et comprends très vite, sous la guidance du monde spirituel, que j’ai là une opportunité pour guérir les blessures de l’enfant suradapté, pour expérimenter la puissance guérisseuse de la présence divine en moi. Je repasse sur « mon point zéro », sur ma ligne de départ, toutes mes cellules peuvent être réinitialisées et se caler sur la fréquence de JE SUIS, transformant mes croyances de séparation et de dualité. Je confronte aussi mes résistances, mes tentations de préférer les procédés humains de soin au lieu d’accueillir totalement la puissance guérisseuse de l’Esprit, je rencontre ma peur de ne plus pouvoir communiquer avec les humains si je dis pleinement oui à l’Esprit.

Durant ce processus intime, la tempête météorologique me donne raison de rester à la maison, devant le feu, à tricoter, à laisser se tisser la structure dont JE SUIS a besoin. Lundi 6 mars, un vieux prunier très haut s’est fait déraciner par le vent. Juste après que j’ai demandé de l’aide pour transformer les vieilles croyances enracinées très profondément qui mettent en moi des limites à l’action de l’Esprit… Il n’est pas tombé pour des prunes, cet arbre ami !

Et pendant que je me guéris, jour après jour, choisissant de redonner à mes cellules l’information de JE SUIS, la construction du site Internet avance et sa naissance approche.

Marie-Odile

 

29 contributions

  1. Ok, ok, te revoilà………. fini l’ermite, maintenant tu ouvres aussi ton ermitage !!!! C’est bien loin et surement pas impossible bien-sur.
    Donc encore un an et demie et tu reprendras ton bâton de pèlerin 😉 . Blague à part, merci à toi d’être et de continuer………. et grand merci à l’univers qui t’as mit sur mon chemin.
    Bise et le meilleur pour toi et tes proches.

  2. Bravo Marie-Odile pour ce partage très authentique qui me touche au plus profond de mon être. Les 3 phrases que tu as cité sont devenues mon credo du quotidien : j’écoute mon ressenti, je lui accorde du crédit et j’agis en fonction de lui. Et je prend le risque de déplaire en étant dans ma posture de la femme esprit libre qui vibre en moi . Merci à mon âme de me donner cette puissance.
    Merci à toi Marie-Odile de m’avoir aidé à prendre conscience de mon JE SUIS . L’exploration et l’aventure continuent.
    Reçois beaucoup d’amour et de lumière.
    Geneviève

    Geneviève

    1. Merci Geneviève.
      La « devise du maître » qui nous invite à écouter notre ressenti, lui accorder du crédit et à agir en fonction de lui, est à la portée de chacun d’entre nous. Pour autant, je peux expérimenter au quotidien combien les tentations peuvent être fortes de privilégier l’extérieur de moi au lieu de considérer en priorité mon ressenti. La voie de la simplicité est riche…

  3. Bonjour Marie Odile,
    Notre première et seule rencontre date de 10 ans environ lors d’une journée de contact avec nos guides. Depuis j’ai lu vos mails avec toujours autant d’intérêt et de plaisir. Il y a un mois environ j’ai retrouvé un mail de votre part que je n’avais pas ouvert ou vous donniez votre nouvelle adresse à FENIOUX… C’était au moment ou mon mari et moi même cherchions une maison que nous avons trouvé à SAINT LAURS. Je suis en train de m’installer pour rouvrir un nouveau cabinet pour exercer mon art de magnétiseuse. J’aime ses choses qui se mettent en place sans nous et espère vous voir prochainement, ce dont je ne doute pas. Très sincérement
    isabelle

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